Avez-vous récemment vu une bande-annonce pour un jeu qui ressemble beaucoup à une autre franchise connue ? Vous avez peut-être déjà entendu parler d’Akimbot. Le jeu est bien plus qu’un simple clone de Ratchet et Clank ou autres jeux de plate-forme. C’est d’autant plus clair quand on réalise que c’est le même studio derrière Pumpkin Jack. Préparez-vous à un mélange d’humour et d’action, car Akimbot parodie les franchises existantes tout en leur rendant hommage.

Dans cette aventure, vous incarnez Exe, un hacker légendaire, combattant et mercenaire, qui se retrouve emprisonné dans un transport de prisonniers aux côtés d’un robot volant nommé Shipset. Leur relation est tendue, car aucun des deux n’apprécie la compagnie de l’autre. Pourtant, lorsque Shipset parvient à les libérer, ils se retrouvent à Data-Bay, où Exe a été capturé par des bandits. Exe veut juste quitter la planète sans se retrouver à nouveau enfermé, mais leurs plans changent lorsque l’ambassadeur leur demande de l’aide pour arrêter Evilware, un professeur malveillant obsédé par un artefact légendaire. Exe est réticent à l’idée de se lancer dans cette mission, et Shipset ne cherche que de l’argent, mais ils se voient forcés de jouer les héros.

Leur relation évolue au fil du temps, souvent marquée par des échanges sarcastiques de la part de Shipset, qui critique tout en n’agissant pas beaucoup. Ces moments, parfois hilarants, montrent comment leur dynamique change alors qu’ils apprennent à compter l’un sur l’autre pour survivre. Le jeu brise également le quatrième mur, avec Shipset qui se moque des quêtes répétitives tandis qu’Exe est plus enclin à aider les autres. L’humour des dialogues est généralement excellent, même si le doublage peut parfois être un peu exagéré. L’histoire, bien qu’intéressante, perd un peu de son attrait à mi-parcours, mais le gameplay reste solide.

Akimbot propose des phases de gameplay variées. Vous alternez entre des sections où Exe explore le monde, utilisant son épée pour briser des caisses et collecter des pièces, et d’autres où il pilote différents véhicules, de simples voitures à des vaisseaux spatiaux. Cette alternance maintient le gameplay frais et dynamique, avec des cinématiques bien placées pour rythmer l’action. Néanmoins, la caméra peut parfois être frustrante, notamment lors des phases de conduite. Le tir d’ennemis ne se limite pas aux véhicules, Exe disposant de plusieurs armes, certaines déblocables dans l’histoire et d’autres achetables. Bien que les armes spéciales puissent être améliorées, les trois armes de base se révèlent largement suffisantes pour la plupart des combats.

Le jeu ne se concentre pas uniquement sur les combats, il intègre aussi des éléments de puzzle, comme un mini-golf avec des balles électriques pour ouvrir des portes, ou des séquences de piratage complexes. Ces défis ajoutent une touche unique au jeu. De plus, Akimbot regorge de références à d’autres franchises, offrant des surprises inattendues qui feront sourire les joueurs.

Evil Raptor réussit avec Akimbot à revisiter le gameplay classique de Ratchet et Clank, sans se prendre trop au sérieux. Les combats dynamiques et les phases de plateforme vous feront traverser le jeu à toute vitesse. Même si l’histoire perd un peu de son impact au milieu, le gameplay reste solide. Les cinématiques et les différentes sections de jeu s’enchaînent de manière fluide. Malgré quelques frustrations liées à la caméra et des armes parfois superflues, Akimbot offre plusieurs heures de divertissement sur des planètes variées, pleines d’action.