« Willy’s Wonderland » est devenu un film culte du genre « tellement mauvais que c’en est bon » pour deux raisons principales : il est sorti pendant la pandémie, une période où nous étions si avides de nouveautés que nous avons fait de « Tiger King » un succès, et il mettait en vedette Nicolas Cage. Il joue souvent dans des films de mauvaise qualité, mais on ne peut s’empêcher de l’aimer, n’est-ce pas ? Le véritable attrait du film, c’était l’acteur affrontant des animatronics à la FNAF d’une manière vraiment ridicule. L’intérêt ne résidait ni dans la prémisse ni dans le contexte, mais dans la façon qui se se retrouve dans une situation absurde. Alors, qu’obtient-on en sortant un jeu basé sur « Willy’s Wonderland » trois ans après le film, sans lui ? Rien de bon.
Oui, je ne peux même pas essayer de commencer sur une note positive ou de créer un certain suspense : le jeu dérivé de « Willy’s Wonderland » est une pièce inutile de shovelware qui ne justifie même pas son existence. Il est sorti des années après le film. Visuellement et en termes de gameplay, c’est un désastre.
Qu’avons-nous ici ? En substance, un clone de « Streets of Rage » très court, fade et sans âme. Vous choisissez entre deux personnages jouables différents (aucun d’eux n’étant Nicolas Kim Coppola), vous marchez vers la droite, et vous battez des zombies et des animatronics possédés. De temps en temps, vous récupérez un bonus de santé. Vous battez tout le monde devant vous. Vous mourrez une ou deux fois. Vous terminez le jeu assez rapidement. Et c’est tout.
Vous avez accès à deux attaques spéciales, qui se restaurent assez rapidement, mais pas assez pour permettre un spam incessant des boutons R1 et L1. Cela dit, chaque combat – et je veux dire absolument chaque combat – peut être remporté en spammant les coups de pied. Il n’y a aucune logique ou stratégie dans « Willy’s Wonderland ». Chaque ennemi, qu’il soit zombie ou animatronique, est aussi inintéressant que possible. Même la détection de collision, bien que médiocre, ne pose pas trop de problèmes. C’est simplement ennuyeux.
Pire encore, la présentation est épouvantable. « Willy’s Wonderland » ressemble au mieux à un jeu PS2 à faible budget. En outre, la conception sonore se résume à un seul riff de buttrock répété toutes les quelques secondes, avec des effets sonores désynchronisés. Pas de doublage, rien. Et encore une fois, pas de Mister Cage, ni en image ni en voix.
C’est une déception, et au pire pour un petit 100% pour vos trophées, le jeu est disponible via PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series S/X, PC, Switch et mobile.
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