Il y a une semaine sortait le jeu Rise of The Ronin sur PS5 (dont le test est juste ici), mais sortait également un autre gros jeu attendu : DRAGON’S DOGMA 2 de Capcom. Le premier volet est sorti en 2012 et avait fait de belles promesses… pas toujours tenues. Alors, est-ce que le second volet de l’insurgé chasseur de dragon a su relever le niveau et gommer les erreurs du passé ?

Pour commencer, Dragon’s Dogma 2 pourrait être un reboot ou un remake du premier épisode tant il ressemble à s’y méprendre au premier. En effet, l’histoire se passe dans la même temporalité que le premier mais dans une autre région.

Vous incarnez donc l’insurgé (un homme qui a eu le cœur mangé par un dragon) ce qui lui confère un pouvoir qui lui permet d’invoquer des Pions (compagnons de route pour mener à bien son aventure et récupérer son cœur) qui sont soit archer, voleur, guerrier ou mage. Mais vous devrez faire face à un autre souci, d’ordre politique celui-ci car un usurpateur a été mis en place sur votre trône. Vous devrez donc au fil des différentes quêtes tout faire pour le récupérer.

Le gameplay du second volet est trait pour trait le même que celui du premier… sans aucune amélioration. Ce qui est bien dommage car douze ans après, les combats sont tout aussi horribles. La camera bouge tout le temps et lorsque les mages balancent les sorts, on ne voit absolument plus rien et cela nous force à frapper dans le vide et nous fait perdre du temps et surtout de l’énergie, quand ce n’est pas la vie, tout simplement.

Lors de vos déplacements, vous allez rencontrer toutes sortes de monstres, comme des gobelins, des hydres, des bandits (oui c’est pas des monstres lol), des lézards, des cyclopes et autres minotaures et, bien sûr, des dragons Mais, encore une fois, les combats sont mal faits et en plus répétitifs à n’en plus finir. Dès que vous ferez un pas dans ce véritable open world, vous serez obligé de vous battre… pour rien ou presque.

Parlons un peu de vos compagnons de route : les Pions. Ils sont au nombre de trois, un principal et deux qui « appartiennent » à d’autres joueurs. Vous les emprunterez à votre guise et vous pourrez les invoquer à travers la pierre de faille. Leurs avantages, c’est que selon le niveau et le rythme de l’aventure, vous pouvez les changer, et vous pouvez leur donner des ordres : vous suivre, vous indiquer un chemin, rester à vos côtés. Et parfois, ils ne feront rien de tout cela. Ils prendront des initiatives, ce qui vous forcera à parfois engager un combat qui était évitable.

Dragon’s Dogma2 est ce que l’on peut attendre d’un véritable open world. Pas trop grand ni trop petit et toute la carte est totalement accessible dès le début du jeu. Les montagnes mais aussi les grottes seront remplies de ressources et de monstres et ne sont pas vides comme dans certains jeux sortis récemment, et ça c’est remarquable. Le souci, c’est que vous avez trois moyens de déplacements. A pied, en char à bœuf qui ne dessert pas touts les endroits de la carte, et avec les transpierres qui donnent accès aux portacristaux qui vous font faire des voyages rapides sur la carte. Très pratique, mais très peu accessible en terme de nombre.

En plus de vous balader à la recherche de votre cœur et de votre trône, vous pourrez admirer tous les magnifiques paysages. Les forêts, les plans d’eau, les déserts et le ciel sont vraiment faits avec attention et nous mettent une claque et malgré une technologie un peu datée, il n’a rien à envier aux jeux actuels qui sont censés être next gen.

Pour résumer ce nouvel opus/remake de DRAGON’S DOGMA 2, il y a du bon comme l’intrigue, le système de Pions à partager, l’open world vraiment open à 100%, la difficulté des combats grandissants. Mais il y a aussi du moins bon et ça depuis 2012 et la sortie du premier volet, comme les combats ingérables à cause de la caméra, les Pions qui n’en font qu’à leur tête, Les « petits » monstres comme les gobelins pullulent et rendent le voyage limite pénible, car trop c’est trop.

A la sortie du jeu, il y a eu un problème concernant des micro transactions pour acheter divers objets afin d’accélérer votre progression mais je ne les ai pas utilisés car la plupart peuvent être trouvés dans le jeu avec un peu de temps et de recherche.

Au lancement du jeu, beaucoup de joueurs se sont plaint de problèmes. Capcom a de suite réagi et des patches devraient aussi arriver prochainement pour améliorer votre expérience. En voilà la liste traduite :

Notes du patch à venir pour Dragon’s Dogma 2

Mises à jour pour toutes les plateformes (PS5, Xbox Series, Steam)

• Ajout d’une option pour lancer une nouvelle partie lorsqu’un fichier de sauvegarde existe déjà
• Changement du nombre d’objets « Art de la Métamorphose » disponibles aux Guildes des Pions en jeu à 99
• Rendre la quête permettant aux joueurs d’avoir leur propre logement (où ils peuvent sauvegarder et se reposer) disponible plus tôt dans le jeu
• Différents correctifs relatifs à l’affichage des textes
• Correction de différents bugs

Mises à jour pour PS5 et Xbox Series

• Ajout de l’option pour activer ou désactiver le flou de mouvement dans le menu Options
• Ajout de l’option pour activer ou désactiver le Ray Tracing dans le menu Options
• Ajout de l’option pour mettre le Frame Rate en Variable ou Max 30 FPS dans le menu Options
• À noter que cela n’affectera pas significativement le Frame Rate. Des améliorations sur ce terrain sont prévues dans de prochaines mises à jour.

Mises à jour pour Steam

• Amélioration de la qualité quand le DLSS est activé
• Correction d’un problème selon lequel les modèles apparaissaient en basse qualité en fonction de certaines réglages spécifiques.

Pour moi DRAGON’S DOGMA 2, malgré des lacunes qui datent d’assez longtemps, est un jeu qui est plaisant pour ceux qui veulent découvrir le genre et qui, pourquoi pas, pourraient se tourner par la suite vers des jeux comme la série des Dark Souls ou bien encore Dishonored et bien d’autres encore. Mais si d’aventure, vous voulez récupérer votre cœur et votre royaume, je vous conseille d’attendre les patches correctifs promis par Capcom qui a bien conscience qu’ils doivent se dépêcher de tout corriger.