Dans Starward Rogue, un titre développé par Arcen Games et édité par Klabater, vous prenez le contrôle d’une tête dans un robot chargée d’explorer en profondeur le Mégalithe, une prison spatiale. J’ai récemment essayé la version console du jeu, sortie sur PS5.

Le Mégalithe démarre avec cinq niveaux, chacun comportant des agencements de pièces et des boss générés aléatoirement. À mesure que vous terminez des parties avec succès, le donjon s’étend et devient de plus en plus profond. Avec plus de 500 types de pièces utilisées pour construire chaque étage, la variété semble être au rendez-vous, du moins d’après mon expérience.

Comme on peut s’y attendre dans un bon jeu roguelite, de nouvelles armes, améliorations et consommables sont débloqués progressivement pour agrémenter vos runs. Starward Rogue offre une vaste sélection, comprenant plus de 350 éléments différents. À tout moment, le joueur peut équiper une arme principale, une arme secondaire consommatrice d’énergie, un mod et un consommable. Certains objets sont utilisés passivement, comme les drones auxiliaires, qui étaient parmi mes éléments préférés du jeu, offrant une variété intéressante et parfois chaotique lorsqu’on en équipe plusieurs.

Les drones me rappellent les Options de Gradius, ce qui n’est pas surprenant. Starward Rogue n’est pas seulement un roguelite de tir d’arène classique, mais aussi un shoot’em up (SHMUP). Avec plus de 150 ennemis, ainsi qu’une gamme étendue de mini-boss et de boss, le jeu propose une montée en intensité constante. Contrairement aux shoot’em up traditionnels, le joueur peut se déplacer et tirer à 360 degrés à l’aide des contrôleurs, offrant une dynamique de jeu différente.

Ma première impression du jeu n’a pas été très positive. J’ai rencontré quelques problèmes qui ont entravé mon plaisir. Bien que je continue à considérer ces problèmes comme des points négatifs, j’ai fini par apprécier le jeu après y avoir passé plus de temps. La boucle de gameplay est addictive et mieux exécutée que celle de nombreux autres roguelites. J’apprécie particulièrement l’idée d’agrandir progressivement le donjon, ce qui rend chaque course plus gérable en définissant des objectifs plus petits au lieu de présenter immédiatement une grande quantité de niveaux. Cependant, malgré ces aspects positifs, les problèmes que j’ai rencontrés me rendent réticent à y retourner sur le long terme.

Comparé à certains de mes SHMUP préférés, Starward Rogue présente des lacunes. Les graphismes manquent de profondeur, ce qui rend difficile la distinction entre les ennemis, les dangers et les éléments de l’arrière-plan. Les ennemis et les différents types de blocs se ressemblent trop, et les dangers ne sont pas assez distincts. Un exemple est la difficulté à repérer les carrelages hérissés, ce qui m’a causé des désagréments tout au long du jeu.

Mon plus gros reproche, et celui que je ne peux ignorer, est le manque de sensations de jeu satisfaisantes. Le jeu semble manquer de poids et de réactivité, ce qui le rend moins gratifiant à jouer. Si le jeu avait offert une expérience plus tactile et immersive, j’aurais certainement eu une meilleure opinion. Le manque de réel impact dans les combats, où les ennemis semblent absorber les tirs sans réelle réaction, est particulièrement décevant. Ajouter des effets comme la réaction des ennemis aux tirs aurait pu améliorer considérablement l’expérience.

En conclusion, bien que Starward Rogue offre une expérience de jeu intéressante avec ses éléments roguelite et SHMUP, il est entravé par des problèmes de visibilité, de variété et de sensations de jeu. Ces défauts le distinguent négativement par rapport à d’autres titres du genre, et même s’il a ses moments addictifs, il n’atteint pas les sommets de satisfaction que je recherche dans ce type de jeu.