Le pari n’était pas gagné d’avance car au vu des différents trailers et bandes annonces, on aurait pu penser à une comédie romantique légère, saupoudrée de douces musiques accompagnant le tout. Mais cela était sans compter sur le fait que depuis pas mal d’années, le féminisme et la remise en cause du patriarcat de base sont dans l’air du temps et au cœur des préoccupations sociétales.

Le choix des acteurs est vraiment bien réfléchi et colle parfaitement à l’histoire. Le complément du casting est de haute volée avec « le clone » de Margot Robbie, Emma Mackay et Ncuti Gatwa (les deux acteurs de la série « Sex Education » dont la dernière saison arrive fin septembre sur Netflix), Simu Liu, Will Ferrell qui fait du Will Ferrell, mais est génial en patron de Mattel et mention spéciale à Rhea Perlman qui joue la créatrice de Barbie.
Le film est donc une ode au Girl Power, au fait que les femmes peuvent être ce qu’elles veulent : mère, avocate, caissière, astronaute, peintre, etc. Mais tout va basculé lorsque Barbie et Ken, pour une raison incompréhensible, vont devoir quitter Barbieland et rejoindre le Vrai Monde.

Ce film très bien orchestré malgré quelques scènes un peu longues à mon goût est aussi un film sur le changement et les rapports humains.
Le film a pour ambition de plonger celles qui jouent ou ont joué avec la célèbre poupée dans cet univers tout rose et acidulé et si parfait… Et ça fonctionne. On reconnaît tout l’univers de la célèbre poupée blonde. De la maison à la voiture en passant par toutes les barbies existantes, et même les anciennes n’étant plus en vente.

 
Ce film, au premier abord très acidulé et comique au vu de sa promotion, parvient à nous faire passer du rire à la réflexion en un quart de seconde, mention spéciale à Ryan Gosling et sa découverte du patriarcat mais aussi à la tristesse de Margot Robbie lorsqu’elle découvre la véritable place des femmes dans le vrai monde. Elle qui avait pour mission de faire évoluer la Femme.
Je dirais que Barbie m’a surpris à certains égards et que j’ai bien fait de passer outre le côté acidulé et rose bonbon limite niais du film pour me concentrer sur le fond, à savoir la place des femmes et ce qu’elles veulent être dans la société. Les premières minutes du film nous préviennent qu’il y aura beaucoup de références et autres easter eggs à de grands moments de cinéma et tout aussi bien amené les uns que les autres. Ryan Gosling tient son rôle de Ken un peu idiot mais ultra beau gosse à la perfection et Margot Robbie est excellente en Barbie Stéréotypée. Et malgré quelques longueurs et même si ce n’est pas le meilleur film de l’année, Barbie est un bon divertissement à voir si vous voulez passer deux heures pleines d’humour et de réflexions diverses.