1969. Après avoir passé plus de dix ans à enseigner au Hunter College de New York, l’estimé docteur Jones, professeur d’archéologie, est sur le point de prendre sa retraite et de couler des jours paisibles.

Tout bascule après la visite surprise de sa filleule, Helena Shaw, qui est à la recherche d’un artefact rare que son père a confié à Indy des années auparavant : le fameux cadran d’Archimède, une relique qui aurait le pouvoir de localiser les fissures temporelles. En arnaqueuse accomplie, Helena vole l’objet et quitte précipitamment le pays afin de le vendre au plus offrant. Indy n’a d’autre choix que de se lancer à sa poursuite. Il ressort son Fedora et son blouson de cuir pour une dernière virée.

Ce dernier opus de la saga mythique d’Indiana Jones se veut être un film d’action et d’aventure avec tous les ingrédients qui vont bien : de la bagarre, de l’amour, des cascades en tout genre, de l’action, du rythme, de l’humour et du dépaysement. A vrai dire, cet épisode manque de presque tout, et quand il y a un des ingrédients cité plus haut, il sonne faux. Tout ce qui faisait qu’un Indiana Jones fonctionnait encore à l’époque du troisième volet n’est pas là, ou est présent mais est amené de façon grossière et sans surprise pour la plupart des séquences.

L’intrigue du film est, comme d’habitude, de sauver le monde des nazis. Est-ce qu’en 2023, on ne peut pas changer d’ennemis ? Même si l’on sait que notre cher Docteur Jones hait les nazis, et du coup, on découvre que sa filleule aussi.

                            

Tout au long du film, il y a plein de références aux anciens films et l’on sent que Disney ne s’est pas pris la tête pour nous teaser la suite des aventures de notre archéologue favori… ou introduire un nouveau personnage pour le remplacer. On sent un gros parallèle entre lui et sa filleule et les nouveaux personnages. Les principaux amis d’Indy sont présents : Sallah (John Rhys-Davies) et Marion (Karen Allen) et le moins que l’on puisse dire  c’est que le temps a fait son œuvre. C’est pourquoi le fameux Indiana Jones ne peut plus faire certaines choses avec panache mais se fait dépasser par Helena.

Les images et les photos du film sont assez bonnes et on reconnait bien le style « Indiana Jones » avec des paysages très sympa… mais réalisés en numérique, et ça se voit. Les mécanismes des films précédents sont toujours là mais moins bien réalisés, les poursuites dans les villes sont lentes et remplies de déjà-vu, comme lorsqu’il se retrouve avec la tête juste devant les roues d’un véhicule allemand. Tout comme l’ambiance générale du film, on sent qu’Indiana Jones restera toujours Indiana Jones, malgré tout.

INDIANA JONES ET LE CADRAN DE LA DESTINÉE est un film d’action et d’aventure sympathique, à l’ancienne, avec tous les ingrédients présents tout au long des quatre opus de cette saga mythique. Malgré tout, on sent bien que Disney et les équipes ne se sont pas foulé pour trouver ne serait-ce qu’une once de nouveauté à insuffler à cette licence pour un épisode qui sonne comme la mise à la retraite du Docteur Jones. On sent bien aussi que la maison-mère de la souris aux grandes oreilles veut relancer le genre depuis un moment. Une tentative avait été faite avec l’introduction du fils de Marion et d’Indiana Jones, mais dans celui-ci, il a fallu trouver une excuse pour ne pas faire revenir Shia LaBeouf.

INDIANA JONES ET LE CADRAN DE LA DESTINÉE est, pour moi, le film de trop en ce qui concerne le Professeur Jones et Harrison Ford. Un caméo aurait suffit pour lui faire prendre enfin une bonne retraite bien méritée. Mais le renvoyer dans une aventure où tout est fait pour nous montrer qu’il est devenu vieux et usé me font vraiment regretter les films précédent qui avaient de l’humour, du rythme et des histoires cohérentes. On sent et ressent bien que Mickey a voulu mettre la licence à la retraite et cela est triste car, comme pour les films Star Wars ou Marvel, cela a été très mal géré dans les scenarii.

En résumé si vous aimé Indiana Jones, allez le voir pour lui dire un dernier adieu, mais n’en attendez rien, même pas du super divertissement.

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