Dans le monde concurrentiel des jeux de bastons 1vs1, il y a la série des King OF Fighters, des Marvel vs Capcom, des Mortal Kombat, des Tekken et bien sûr la référence ultime: STREET FIGHTER. Et il aura fallu attendre 7 longues années pour voir le successeur du très mitigé Street Fighter 5, j’ai nommé Street Fighter 6. Est-il aussi mitigé que son grand frère ? Bonne question, jetons-nous dans la bagarre pour voir ce le dernier né de Capcom a dans le ventre.

Commençons par le commencement avec la création de votre avatar qui vous servira tout au long du jeu et dans les différents menus. La personnalisation est classique mais assez poussée et variée tant au niveau des vêtements que des visages et des expressions. Comme dans la lignée du 5, la direction artistique est très colorée et cela sert le dynamisme du jeu et donne des combats très rythmés et bien chorégraphiés.

Dans cet opus, il y a trois modes : le World Tour, le Battle Hub, Fighting Ground. Eh bien sur,  chaque mode est différent.

Le FIGHTING GROUND est le mode d’entrainement aux combats. Vous apprendrez les différents coup de base et comment faire les coups spéciaux qui enflammeront plus tard les combats en ligne. Vous pourrez d’ailleurs choisir entre 3 styles de commandes plus ou moins orientés noob ou pro du jeu. Il s’agit d’un mode très utile si vous commencez votre aventure dans le monde de Street Fighter 6.

Le mode BATTLE HUB est le « noyau central » du jeu. C’est là que tout se passe pour le mode online. Dans cet endroit, vous pourrez vous installer à une borne d’arcade et attendre votre adversaire. Jouer à de vieux jeux comme…Street Fighter 2 et plein d’autres jeux classiques de chez CAPCOM. Vous y trouvez des boutiques de skins pour modifier vos avatars, une platine de dj pour mixer vos plus beaux sons et vous pourrez aussi regarder des matches en live des autres combattants.

Le mode World Tour  est un prétexte à une histoire où vous devez devenir le plus fort des combattants au monde. Et pour cette histoire, CAPCOM a créé une histoire avec un scénario écrit sur un post-it: vous rêvez de devenir le plus fort des combattants et votre prof est LUKE. Vous serez accompagné d’un autre élève BOSH. Ce dernier n’a pas la même vision de la force d’un combattant, il va donc faire une chose stupide et vous allez devoir parcourir le monde afin d’apprendre de nouveaux style de combats et battre des combattants plus badass les uns que les autres pour essayer de le faire revenir dans le droit chemin. Je trouve ce mode « histoire » assez mal fait, les combattants des différents gangs du monde sont faibles et ultra prévisibles, alors que les « boss » sont juste trop fort par rapport à eux. Je préférais largement le mode histoire des Street Fighter classique où on allait directement voir nos adversaires pour finir avec Mr Bison.

En ce qui concerne le gameplay, il est très énervé et rapide. Les nouveaux personnages envoient du lourd et frappent fort…très fort. Certes, les mouvements sont classiques et un peu difficile à comprendre pour les différents combos mais grâce aux divers modes de commandes comme, par exemple, le « moderne » vous pouvez jouer avec juste deux ou quatre touches…excellent pour les novices.

Pour faire court, STREET FIGHTER 6 est un bon jeu de baston qui se perd un peu avec un mode histoire qui ne sert à rien et qui est mal fait de bout en bout. Mais l’essentiel de cette saga n’est-il pas de nous faire découvrir de nouveaux combattants, comme Lily, Jamie, Kimberly, Manon, Marisa (très puissante et massive), et JP à chaque épisode ? Ben si justement et c’est pour ça qu’on aime Street Fighter !