The Knight Witch est un shmup Metroidvania de Super Awesome Hyper Dimensional Mega Team dans lequel vous vous battez pour sauver la dernière ville souterraine survivante d’une invasion de golem mécanique.

Vous flottez dans n’importe quelle direction avec le joystick gauche et visez avec le joystick droit, ou vous pouvez viser automatiquement en échange de dégâts réduits en tirant sans viser, ce qui est bon pour les situations mouvementées. Dans le coin inférieur droit de l’écran, où vous pouvez à peine vous permettre de regarder, se trouvent vos cartes de sorts, que vous pouvez équiper et lancer pour obtenir de l’énergie en tirant sur les ennemis.

Tout cela se combine pour un combat tendu et risqué, où vous tirez sur les ennemis pour générer de la magie tout en vous déplaçant pour collecter de l’énergie, utilisez votre magie pour vous protéger ou blesser les ennemis, et répétez tout en esquivant des quantités incroyables de balles.

En ce qui concerne le côté Metroidvanias, The Knight Witch est principalement linéaire, avec quelques portes pour des améliorations supplémentaires verrouillées derrière des capacités que vous ne possédez pas encore et des moments où vous devez retourner dans une zone pour un nouvel objectif. On finit par ressentir comme une corvée le fait d’y retourner car il n’y a que des améliorations mineures à trouver, on ne peut pas se téléporter à suffisamment d’endroits et on n’a pas l’impression d’explorer et de trouver son propre chemin.

Vous disposez d’outils puissants et passionnants pour gérer les projectiles – des cartes qui agissent comme une protection, la capacité de se téléporter à travers des projectiles et des attaques pour les empêcher d’apparaître. Le jeu est incroyablement frustrant lorsque vous subissez des dégâts qui ne semblent pas être de votre faute, en particulier parce que le jeu est avare de récupérations de santé, vous envoyant dans des combats sans garantir que vous aurez une santé complète et surtout ne perdez pas de santé pendant les combats.

Le jeu ne prévoit aucune pénalité en cas de mort, si ce n’est de vous renvoyer au dernier point de contrôle. Mais ces points de contrôle ne sont pas nécessairement proches du combat que vous avez perdu, ce qui signifie que vous pouvez mettre plus de 30 secondes pour revenir, ce qui peut potentiellement faire perdre de la santé aux ennemis qui sont réapparus en cours de route.

Votre deck permet une petite personnalisation de votre style de jeu sans être trop approfondi, avec une variété de cartes offensives et défensives qui peuvent changer votre façon d’aborder les ennemis.

Le boss final optionnel qui vous donne « la bonne fin » est extrêmement difficile, à tel point que j’ai fini par tricher pour passer au travers, ce que j’ai fait en forçant le menu du code de triche dans le jeu. Vous pouvez choisir d’éviter le boss pour avoir une fin moins bonne, mais ça craint, surtout quand les autres boss du jeu sont intéressants et équilibrés…

L’histoire est mieux écrite que dans la plupart des jeux indépendants et, bien que l’identité du méchant soit assez évidente dès le début, le jeu adopte une approche humaniste de ses personnages et de son monde qui le rend plus profond que le simple conte qu’il est. L’art dessiné à la main est également net, animé de manière fluide et magnifique. Il n’y a pas grand-chose à redire sur la présentation générale, avec une bande-son et des effets sonores de qualité, voire excellents, qui complètent bien le jeu.

Malgré toutes mes plaintes, The Knight Witch est génial, mais avec quelques défauts qui l’empêchent d’être un jeu vraiment excellent.

Si vous détestez les jeux compliqués ou les combats frustrants, The Knight Witch n’est peut-être pas pour vous. Mais si vous recherchez un jeu d’action bien conçu et difficile, c’est une option très raffinée et passionnante.