Selon Prey, le nouveau long métrage d’action de Dan Trachtenberg, des prédateurs extraterrestres ont visité notre planète bien avant la longue série de la licence qui a commencé dans les années 80.

En fait, ces chasseurs extraterrestres sont ici depuis le début du 18e siècle. Le décor d’époque est une touche de génie, ravivant ainsi la franchise et l’imprégnant d’un certain contexte sociopolitique / historique. Mais avouons-le : en fin de compte, tout est question de sensations fortes. Trachtenberg et son équipe livrent sur ce front et plus encore. Il est étonnant qu’il sorte directement sur la plateforme – ce film palpitant, sanglant et magnifiquement orchestré mérite d’être vu sur un bon écran IMAX.

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Le récit est aussi simple que les intrigues : dans une tribu comanche à prédominance masculine, Naru (Amber Midthunder) tente de se faire un nom. Malheureusement, malgré les capacités de lancer de hache presque surnaturelles de Naru, ses compétences de chasse laissent beaucoup à désirer, au mépris des hommes. Alors quand elle voit un navire arriver à proximité et le Predator (Dane DiLiegro) débarquer, personne ne croit la jeune femme. C’est maintenant à Naru de protéger son peuple contre la puissante bête et, bien sûr, de prouver que tout le monde a tort sur ses compétences dans le processus.

S’il ne tarde jamais à passer à l’action, le réalisateur prend sagement son temps pour révéler le monstre. Son amour pour la nature est palpable dans les magnifiques prises de vue des vastes terres boisées, la multitude d’animaux sauvages et féroces, et dans la façon dont Naru et sa tribu incorporent ce dont ils disposent pour combattre, chasser, respirer. Opposer le prédateur futuriste aux armes du 18ème siècle s’avère extrêmement efficace.

En effet, Prey  présente certaines des séquences d’action les plus inventives et les plus macabres de ces dernières années.

Les parties les plus efficaces de Prey  sont celles qui sont sans paroles, laissant l’action et l’imagerie parler d’elles-mêmes. Cela a évité aussi que les acteurs n’apprennent une langue ancienne.

D’une durée d’environ 90 minutes, Prey est une machine maigre et méchante sans une once de graisse sur son corps musclé. C’est un rappel que cette terre était peuplée bien avant que nous, les prédateurs d’origine, ne débarquions, un traité subtil de «l’homme en tant que prédateur», mais surtout, un film vicieux et extrêmement divertissant qui deviendra le nouveau classique de la série.

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