Kao est en quête de sauver sa sœur, et c’est à peu près tout ce que raconte le récit. Vous rencontrerez des amis et des membres de la famille maladroits en cours de route, mais la plupart de leurs performances trahissent surtout une conception extravagante et colorée. L’histoire est souvent idiote, trop stéréotypée et ne fait pas tout son possible pour vous attirer. 

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Cela dit, il y a beaucoup de bonne volonté dans le cœur de Kao, car l’équipe connaît clairement le genre de fond en comble. Les niveaux sont parfaits dans le sens où ils sont suffisamment ouverts, mais pas trop étendus au point d’être remplis de couloirs labyrinthiques qui ne mènent nulle part ; ils ne sont pas non plus mal conçus d’un point de vue esthétique et mécanique. Même des choses aussi granulaires que les animations inactives de Kao montrent que les créateurs se soucient clairement de ce genre de détails.

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Les niveaux – qui sont divisés par des zones centrales instanciées individuelles – ne semblent pas exigus ou gonflés, et sont souvent remplis d’éléments de puzzle légers qui sont juste en dessous du seuil de frustration au pire. Les décors des scènes sont également très détaillés pour un jeu de ce type, surtout à un prix abordable. Je me suis surpris à regarder ailleurs bien plus souvent que je ne l’aurais cru, ce qui est bon signe pour un jeu où l’on passe des tonnes de temps à collecter des objets dans des niveaux qui doivent être suffisamment intéressants pour que l’on continue à jouer et à explorer.

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L’Unreal Engine facilite également la physique des combats et des plates-formes. Je n’ai pas eu trop de mal à contrôler Kao à un moment donné, et son répertoire est principalement contenu dans un simple ensemble de combos à trois coups (et un finisseur de zone basé sur la rage), plus un double saut dès le départ. Kao n’est en aucun cas gêné par le système de plate-forme. Le seul concept assez maladroit que j’ai rencontré était le lancer de boomerang à distance, qui ne peut être lancé que lorsque vous trouvez le power-up dans le monde (et consiste principalement en un mécanisme de verrouillage simpliste). En tout cas, ça marche, même si ce n’est pas aussi dynamique que je l’aurais espéré.

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Les combats de boss prennent la forme de rencontres multi-phases pour aider à mélanger les choses, à la limite de « juste assez simple pour fonctionner » à « un exercice ennuyeux » selon la phase. Plusieurs d’entre eux intègrent des énigmes astucieuses, tandis que d’autres se contentent de vous envoyer des foules d’ennemis dans le but d’éliminer une version plus grande d’un ennemi ordinaire.

Kao The Kangaroo semble être un jeu avec plus de potentiel mais qu’on n’a pas déployer à sa juste valeur, mais les visuels nous donne envie de tenter l’aventure. C’est un jeu de plate-forme de mascotte très propre à la base, même si le monde n’est pas aussi remarquable qu’il aurait pu l’être. Je jouerais à une suite sans soucis, et je pense que avec un peu plus de travail au niveau du scénario et des personnages, cela aurait donné une sortie digne des jeux de « niche ». Pour ceux d’entre vous qui aiment ce genre de jeux, vous savez ce qu’il vous reste à faire ! Je pense que la plupart d’entre vous pourraient l’apprécier.

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