Cofondateur de l’Association et auteur de la scène alternative française depuis les années 1990, Killoffer se distingue, comme David B. ou Charles Burns, par la puissance de son noir et blanc.
Se représentant volontiers lui-même comme il le faisait dans les 676 apparitions, l’auteur vaque à ses occupations d’homme contemporain, entre son appartement, les servitudes quotidiennes et un penchant immodéré pour les excès en tous genres. Dans ce monde ultratechnologisé, les robots domestiques semblent la norme, mais quid de l’attachement que peut éprouver l’homme pour ces machines, en regard de leur inévitable obsolescence programmée ?
– Mon avis –
Avec une mise en scène sur le thème des robots, Killoffer nous montre les sentiments qu’une machine artificielle peut mimer. Le personnage sans vraiment de paroles nous montre un monde qui a perdu un peu de réalité. On est avec des drones, un robot domestique qui pête une durite et on retrouve notre personnage Patrice Killoffer qui voyage dans ses rêves sans rien dire dans cet album au format qui change. Il y a un peu de tout quand on tourne les pages, de la poésie, de la créativité dans les traits, et des sentiments.
Le trait en noir et blanc, précis, et surtout savoureux, met bien en avant cette comédie loufoque sur un futur possible.
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