Réalisé en 2014 par Kevin Greutert (Saw 6 et 7), Jessabelle tourne autour du personnage du même nom et interprété par Sarah Snook (que l’on déjà pu voir dans La malédiction Winchester, Le château de verre ou encore la série télévisée Black Mirror). Impressionnante de justesse dans le rôle phare d’une jeune fille ayant perdu son conjoint et son bébé dans un tragique accident de voiture, la jeune actrice donne une profondeur appréciable à cette jeune fille obligée de retourner vivre chez un père qu’elle connait à peine en plein cœur des marais de Louisiane.
Sur place, elle trouvera de nombreuses cassettes VHS d’une mère qui lui donnera des indices sur ce qui se passe réellement en ces lieux. Au fur et à mesure qu’elle avancera dans le visionnage, des événements étranges se produiront pour finalement déboucher sur des drames, un peu comme si chaque parcelle du passé se reflétait dans le présent. Car le thème central de ce film est bien la vengeance d’un esprit qui veut reconquérir ce dont on l’a privé.
La mise en scène est très efficace et le film réserve son lot appréciable de moments de tension. Lorgnant tour à tour du côté du sublime Les innocents ou de La porte des secrets, Jessabelle emprunte des sentiers déjà tracés et, à défaut d’originalité, fait preuve d’une efficacité de tous les instants.
Au final, il reste un film d’horreur efficace bien que peu original et, s’il ne restera pas dans les annales, il permet de passer un bon moment.
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