Anna Fox, une psychologue pour enfants agoraphobe vivant cloîtrée dans sa demeure new-yorkaise, se met à espionner par la fenêtre la famille d’allure parfaite qui s’est installée de l’autre côté de la rue. Sa vie bascule quand elle assiste par hasard à un crime épouvantable.

Genre: Thriller, Drame

La femme à la fenêtre (VO : The woman in the window) est un film sorti le 14 mai 2021 sur Netflix…

Mais bien avant ça, c’est avant tout un livre de A. J. Finn (sorti en version française aux éditions Presses de la cité en 2018).

L’histoire, et l’auteur ne s’en cache absolument pas, est en partie inspirée

des oeuvres du célèbre Alfred Hitchcock, dont le célèbre Fenêtre sur cour, mais aussi , La Maison du Docteur Edwardes (via un extrait passé à la télé, entre autres) voire carrément Psychose avec l’évolution de l’histoire…
Mais qu’importe, Hitchcock fait partie de mes références, donc ça ne me posait pas de soucis.

Point de vue casting, on était quand même pas mal : Amy Adams, Julianne Moore, Gary Oldman , Jennifer Jason Leigh

J’ai trouvé Amy Adams assez convaincante dans son rôle de de femme traumatisée et agoraphobe. Elle est assez crédible même si je trouve que ça aurait pu être poussé un peu plus loin.

Gary Oldman… pour être franche avec vous, il m’a fallut un bout de temps pour le reconnaître… je n’ai pas été des plus convaincues par sa prestation.

Et Julian Moore complètement effacée…

L’histoire en elle-même fait partie de celles qui me plaisent… un thriller psychologique comme je les aime !

On est dans un huis-clos, avec une femme fragile psychologiquement qui assiste, impuissante, à une agression voire un meurtre qui se passe de l’autre côté de la rue…
Son agoraphobie, potentiellement l’élément central de l’histoire, l’empêche d’intervenir et fait d’elle une simple spectatrice de cette horrible scène qui se déroule devant elle.
Et pourtant, elle aura du mal à convaincre de ce qu’elle a vu.

On réunit donc pas mal de choses qui en général, font que normalement, j’aurais dû adorer ce film.

… et pourtant… ça ne l’a pas fait.

J’ai l’impression que le réalisateur, Joe Wright, s’est un peu perdu dans cette adaptation… Ce film se voudrait un thriller psychologique voire psychiatrique, et au final, je trouve que ce point de vue, pourtant élément central dans le livre, a complètement été atténué dans le film… mais quel dommage. Je le trouve assez dénué d’émotions, de ressentis…. En tous cas il n’a pas réussi à me les faire ressentir.

C’est le genre de films qui, en général, doit selon moi perturber le spectateur, le faire se poser plein de questions, échafauder des théories, imaginer la suite…
Mais là, j’étais juste spectatrice, je regardais le film se dérouler et basta, il n’a pas réussi à me donner envie de m’investir davantage dans l’histoire.

Mon grand regret, c’est que l’agoraphobie, les troubles de Anna, supposés être au centre de toute cette histoire, ne sont au final que survolés d’un point de vue psychologique. Les personnages sont lisses, ils sont survolés, et n’ont pas été gratifiés de l’importance qu’ils méritaient.

Je trouve donc que c’est une adaptation assez maladroite qui aurait pu être évitée… à défaut d’être mieux abordée et travaillée.

En conclusion, ça se laisse regarder si on n’a pas lu le livre, si on n’a pas beaucoup d’attentes vis-à-vis du film, qu’on a du temps à tuer et juste envie de se poser devant un film pas prise de tête.

La bande annonce :

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Film

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