Don’t panic, dont le titre français est Virgil la malédiction, est un film d’horreur mexicain réalisé en 1986 par Rubén Galido Jr.

Un scénario très classique pour ce petit film sans prétention surfant clairement sur les classiques Freddy (auxquels il emprunte les scènes oniriques) et Halloween (pour le tueur au couteau).

Le jour de ses 17 ans, Michael se voit offrir une jolie séance de Ouija. Voilà un cadeau original dont l’idée provient de Tony, son meilleur ami. Ce dernier invoque en riant Virgil, un esprit maléfique. Comme on s’en doute, la séance est un succès et le démon revient sur terre prendre possession du malheureux qui l’a invoqué afin de tuer encore et encore.

Les victimes de cette vague de meurtres sont toutes des amis de Michael, ce qui en fait un suspect idéal pour la police. Pour ne rien arranger, Michael est comme connecté à l’entité car, au cours de visions, il vit en direct le meurtre de ses amis. Le jeune homme essaiera d’arrêter le meurtrier démoniaque avec l’aide de l’esprit de Tony qui se manifeste à travers les téléviseurs. Parce que, si le démon contrôle le corps de ce malheureux, son âme essaie quand même de sauver son meilleur ami.

Un scénario assez décousu usant et abusant de ficelles déjà éculées à l’époque (la mère alcoolique et le père absent de Michael, la romance mièvre avec la belle Alex, le tueur sans originalité…).

Si on décide de regarder ce film pour ce qu’il est, une série Z sans prétention, on peut passer un bon moment en s’amusant de ses maladresses.

Un des nombreux films de genre dont débordaient les vidéoclubs de l’époque.