L’histoire prend place dans la ville de Tokoname, située dans la préfecture d’Aichi. Nous y suivons le quotidien de Miyo Sasaki, une collégienne amoureuse de son camarade de classe nommé Kento Hinode. Malgré tous les efforts de Sasaki pour se faire remarquer, Hinode ne fait pas attention à elle. Un jour, elle découvre un étrange masque lui permettant de se transformer en un chat nommé Tarō. Grâce à cet objet, elle peut se rapprocher de celui qu’elle aime. Cependant, à force de l’utiliser, elle pourrait bien ne plus retrouver sa forme originelle…
Ce film mélange proprement la romance et le conte fantastique japonais, avec aux commandes la scénariste Mari Okada et le studio Colorido, dont la qualité d’animation n’est plus à prouver : il est à l’origine de Typhoon Noruda (2015) ou du Mystère des pingouins (2018) notamment.
La romance entre les deux collégiens est facilement devinable, tout comme le schéma-type du long-métrage, qui met en avant, au fur et à mesure de l’intrigue, les ressentiments personnels des deux adolescents et la part de plus en plus grande du fantastique, jusqu’à la confrontation finale et une fin assez prévisible.
On sent que le film partage beaucoup d’inspirations avec la plupart des productions récentes ou non. On pense évidemment au Royaume des Chats (2003) de Ghibli, à Mary et la Fleur de la Sorcière (2018) du studio Ponoc, et bien d’autres. L’animation est toujours immaculée, soignée et parfaitement retranscrite, même dans l’intégration d’images de synthèses.
Si l’histoire générale est sympathique, je pense que Mari Okada aurait pu aller plus loin, en mettant en scène des personnages plus âgés ou en donnant un ton plus mâture à l’ensemble. Mais on sent bien que le studio voulait vendre ce film à un public familial.
Une petite séance agréable à défaut d’être particulièrement originale.
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