Dusk Diver 2 est la suite directe de Dusk Diver. Vous avez une introduction au début du récit, mais elle est plutôt brève et ne présente aucun de ces personnages. Les développeurs affirment que vous pouvez plonger directement dans la suite, mais je ne vous le recommande pas vraiment. De nombreux concepts du monde ne sont pas expliqués et les personnages ne présentent pas de nouvelles raisons convaincantes de s’y intéresser.

Arrêtez-moi si vous l’avez déjà entendue : vous êtes un étudiant en première année et vous combattez des démons d’une autre dimension. Avec vos amis, ne les oubliez pas. Ça se passe également dans un endroit réel : le quartier Ximending de Taipei.

Il est si proche du voyage d’Akiba qu’ils se disputent la propriété sur laquelle se trouve la haie. Les combats sont différents, et Dusk Diver 2 ne vous permet pas d’enlever les vêtements de vos ennemis, mais entre les courses dans un quartier commerçant, les passages à tabac de personnes possédées et les quêtes secondaires, les deux jeux sont vraiment similaires sur bien des points.

Le problème est que Akiba’s Trip avait ce dépouillement du genre qui lui permettait de se démarquer. Le problème le plus flagrant que j’ai rencontré avec Dusk Diver 2 est sa nature générique. Je m’attendais presque à ce qu’il ait ces accroches typiques du genre. En particulier, j’ai toujours pensé que la construction des personnages finirait par m’attirer, mais ça n’a jamais été le cas. Il est beaucoup trop mesuré, limitant certains endroits où vous pouvez améliorer votre personnage jusqu’à ce que vous atteigniez certains niveaux d’équipement. Cela vous empêche de trop monter en niveau, mais avec trop de limitations malheureusement.

Une partie du problème est que les personnages sont tous assez inintéressants en dehors de leur attrait visuel. Ils ne semblent même pas très investis dans ce qui se passe. Ils font tout pour leurs amis, et ne pensent pas vraiment à eux.

Pendant que vous y êtes, vous pouvez passer de l’un à l’autre des personnages de votre groupe et jouer avec eux. C’est possible, mais une fois que j’ai commencé à accumuler de l’expérience et de l’équipement sur un personnage, la perspective de passer à un autre n’était plus nécessaire. Ils partagent tous la même expérience, qui est dépensée en stats comme de la monnaie. Elle a tendance à être rare, et il ne semble pas utile de la répartir sur tous vos personnages quand vous ne pouvez en faire qu’un de plus.

Et vraiment, aussi générique que soit Dusk Diver 2, il y a très peu de défauts flagrants. Les combats ne sont pas très excitants, mais ça marche quand même. Les combos sont limités et les nouvelles attaques spéciales arrivent bien trop rarement, mais ce n’est pas frustrant. Ce serait bien s’il y avait plus de types d’ennemis et peut-être qu’il vous en enverrait plus au lieu de simplement augmenter la taille de leurs barres de vie, mais cela fait passer le message. Le combat pourrait être meilleur, mais il n’est pas mauvais non plus.

Les environnements sont agréables, mais pour ce qui est d’explorer une partie d’un quartier du monde réel, ce n’est pas aussi bien fait que dans Yakuza. Vous mangez à divers endroits pour améliorer vos statistiques et acquérir de l’expérience, et c’est à peu près tout. On a l’impression qu’un office du tourisme sponsorise le jeu. Pour certaines quêtes secondaires, vous ne ferez que visiter différents magasins et il y en a même une qui consiste à écouter, entièrement, l’histoire d’un bâtiment.

Il est difficile de parler de Dusk Diver 2 car il n’est pas mal conçu, mal développé ni rien d’autre de significatif. C’est juste qu’il n’a rien de vraiment spécial. Si vous avez aimé le jeu original, ou si ce que vous voyez vous semble convaincant, alors il y a fort à parier que vous trouverez ce que vous cherchez ici. Néanmoins, ce ne sera probablement pas une énorme déception.