Vous êtes un agent d’une organisation secrète du gouvernement américain menant une guerre sans fin avec la mort et son armée, je pense, certains des habitants de l’enfer, y compris un groupe d’énormes animaux démoniaques. Vous avez une épée magique parlante et un pistolet et entrez dans chaque étape pour détruire un portail qui est caché dans un endroit difficile à atteindre avec le maximum de mauvaises choses devant.

Kingdom of the Dead est vraiment sombre. Je ne veux pas dire thématiquement, bien qu’il s’agisse de démons, d’occulte, … Je veux dire littéralement, comme dans ne peut pas voir où vous allez la moitié du temps. Lors de la première étape, j’ai continué à essayer de comprendre comment accéder à la torche de mon personnage, mais apparemment, il l’avait laissée à la maison.

Ce FPS à l’ancienne se joue en noir et blanc esquissé, voyez-vous (sauf les éclaboussures de sang et les armes et munitions que vous ramassez), et disons simplement que le contraste est excessif. Les extérieurs éclairés cèdent instantanément la place à des chambres noires, dont certaines sont des impasses qui n’existent que pour vous faire tâtonner. Il y a une option pour adoucir la palette, mais cela blanchit presque l’environnement à la place, comme une purification sacrée, qui semble antithétique à un monde rempli d’horreurs.

 En regardant ces textures monochromes dessinées à la main, il est difficile de ne pas se souvenir du Mundaun de l’année dernière, qui a réalisé beaucoup plus avec un style artistique similaire grâce à des crayons plus doux et une palette plus vaste de couleurs, faisant ressortir la gravité des rituels anciens et rendant le quotidien étrange. Peut-être que le flou ne conviendrait pas à un FPS rapide, mais peut-être que ça vaut le coup pour un peu d’ambiance.

Après on peut comparer ce jeu à pas mal de FPS des années 1990 et surtout à Doom. Bien que Kingdom puisse se tenir à côté du classique d’ ID en termes de vitesse, de contrôle et de violence, il n’est pas aussi débordant de personnalité. Et tandis que les mouvements vifs étaient bons pour les bases militaires et les installations de recherche, elles ne se traduisent pas bien dans les vieilles cryptes en pierre et les granges à ossature de bois.

Avec cela, le seul aspect du jeu qui ajoute de la texture est sa piste audio. La musique d’accompagnement au synthé, assez chips, oscille brillamment d’inquiétant à espiègle, tandis que des gémissements maudits et des bruits de chèvre résonnent à travers l’obscurité, ce qui implique que vous êtes entouré, même lorsque vous ne l’êtes pas. C’est aussi très Doom , bien sûr, mais cela aide à créer une ambiance effrayante qui manque ailleurs.

Pourtant, si Kingdom s’est fortement concentré sur les écrous et les boulons du jeu FPS, ils sont au moins assez bien alignés et correctement serrés. Bien sûr, tout est un peu rude, comme on peut s’y attendre pour une production à petit budget et j’ai vu quelques ennemis se coincer dans des murs et des choses comme ça. Mais il fonctionne en douceur et bénéficie absolument de sa simplicité, en s’en tenant à une poignée de mouvements simples – courir, sauter, esquiver, changer d’arme – pour vous permettre de vous concentrer sur le mouvement et la visée.