Nous avions laissé l’espion que nous aimons à la fin de SPECTRE partir vers une vie tranquille bien méritée avec Madeleine (Léa Seydoux), laissant sa vie d’espion et le MI-6 derrière lui.

Mais lors d’un voyage en Italie pour enfin rompre avec son passé et dire un dernier adieu à Vesper, James manque de partir en fumée devant sa tombe. Cinq ans plus tard, alors que l’agent 007 vit une vie tranquille de retraité en Jamaïque, son ami de la CIA, Félix, lui demande un énorme service : retrouver un scientifique qui a amélioré le concept d’un projet secret piloté par le MI-6 et censé être abandonné mais qui est tombé entre de mauvaises mains. Dès lors, James Bond doit renouer avec un passé douloureux auquel il avait renoncé sur le quai d’une gare.

Mourir Peut attendre marque la fin de l’aventure pour Daniel Craig. En effet, l’acteur anglais de 53 ans avait déjà décidé de s’arrêter après Spectre. Mais la production a réussi à le convaincre de revenir pour finir cet arc narratif commencé avec Casino Royal, il y a 15 ans.

Dans cet opus, il y a tout : l’Aston Martin avec ses gadgets, Q et son briefing (un peu moins léger que d’habitude) pour les différents accessoires qui seront utiles à Bond sur le terrain, M en chef un peu dépassé par les évènements, des « James Bond girls » plus incisives que jamais (c’est fini les James bond girls qui finissaient forcément dans son lit). Il y a aussi les anciens méchants et les amis de toujours, et les nouveaux amis sur qui 007 pourra compter à l’avenir. Mais aussi et surtout le nouvel agent (futur ????) 007 incarné par LASHANA LYNCH. Bref un vrai fan service, mais qui est toujours bien amené, jamais lourd ni poussé à l’extrême. Chaque gadget, chaque réplique culte, chaque trait d’humour est bien pensé et bien placé. 

             

Le seul point négatif est, pour moi, SAFIN (Rami Malek). Pour moi, il n’est pas vraiment méchant. Dans ce film, le personnage de Rami Malik n’a pas l’étoffe d’un Blofeld ou même d’un Goldfinger. Certes, son plan est machiavélique, mais malheureusement déjà vu.

Ce James Bond est truffé de plans où l’on voit notre héros disparaitre en flou sur un plan large ou réduit de la caméra, comme pour bien rappeler que c’est la dernière fois qu’on verra Daniel Craig enfiler le smoking et boire sa vodka-martini accompagné d’une sublime jeune femme.

La scène de transition entre les deux agents double zéro est assez comique, sans tomber dans le ridicule. La production a réussi à faire un passage de témoin sans fioritures inutiles en jouant sur l’ambiguïté de l’attribution « 007 » entre l’ancien agent et le nouveau, par M qui appelle volontairement Bond parfois 007, parfois Bond et Lashana Lynch l’appelant parfois « Double0 » ou « 007 » quand tous les deux sont dans la même pièce. Du coup, avons-nous là la future équipe  de la franchise 007 ?

J’ai aimé ce dernier épisode avec Daniel Craig. Il m’a transporté jusqu’à la fin. Je suis tout de même assez mitigé sur la fin de ce Mourir Peut Attendre. Sans vouloir spoiler, l’au revoir à Daniel Craig est trop rapide. Mais après 24h de réflexion, je me dis que c’est la meilleure fin possible. Cette fin est celle que l’espion, qui a toujours été au service secret de sa Majesté, mérite. La production n’a vraiment rien laissé fuiter dans les trailers ou la bande annonce, et ça, c’est vraiment très cool. Et malgré les gros retards dus à la pandémie mondiale et au planning des sorties en salles, je peux dire que ce film est un très bon cru.

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