Il y a à peine plus d’un an sortait sur Playstation4 GHOST OF TSUSHIMA, créé par les développeurs de SUCKER PUNCH. Tant il a placé la barre très haut sans révolutionner le genre du jeu d’action/aventure, ce jeu à été de nombreuses fois nominé dans énormément de catégories lors des diverses remises de prix, n’étant battu que par LAST OF US PARTII (c’est vous dire).

L’histoire est celle de JIN SAKAÏ, un samouraï Japonais vivant au 12ème siècle. Lors de l’invasion de son île, TSUSHIMA, par les mongols il va se retrouver à la défendre et à faire des choix qui pourraient être indignes des codes d’honneurs des samouraïs.

Il y a une semaine est sortie la version DIRECTOR’S CUT du jeu. En plus de l’histoire originale, vous avez accès à un dlc qui contient l’extension « l’ïle d’Iki » où un nouveau pan de l’histoire vous est raconté dès lors que vous finissez les deux premiers chapitres du jeu. Vous recevez un artbook digital et les commentaires du directeur du jeu, le mode Légende, un porte bonheur, une tenue d’apparence « Héros de Tsushima » et un point de technique. Le tout en digital lors de l’installation du jeu dans votre console.

Si vous avez acheté le jeu lors de sa sortie l’année dernière, bien évidemment vous aurez très certainement fini l’histoire principale avant d’attaquer ce nouvel arc narratif, et quand vous le commencerez vous aurez encore toutes vos améliorations acquises au fil du temps. Si vous en profiter pour débuter l’aventure, et que vous décider de suivre l’ordre des chapitres, vous aurez alors peu d’améliorations à votre actif, ce qui rendra l’aventure plus dure.

Je vais donc m’attarder ici sur l’extension ILE D’IKKI. ET A PARTIR DE MAINTENANT IL Y AURA QUELQUES SPOILERS (sans importance majeure).

L’île d’Iki est située au sud de l’île de Tsushima, Jin devra donc prendre un bateau pour s’y rendre. A son arrivée sur l’île il devra combattre des Mongols qui sont différents de ceux qu’il a déjà combattu auparavant. Plus robustes, plus rapides, plus sanguinaires. En Effet, ils sont aidés par des CHAMANES qui sont à la solde de l’AIGLE. Personnage que notre héros ne va pas tarder à rencontrer.

   

Lors de cette rencontre, il fera, grâce à l’AIGLE, une découverte sur lui même et ses choix passés. Cela va le poursuivre lors de toute cette aventure. Là où le jeu sorti l’an dernier se focalisait sur l’honneur et le code des Samouraïs, cette partie-ci se concentre sur les peurs de Jin. Les démons de son passé vont-ils le rattraper ? Le remord et la culpabilité vont-ils le ronger de l’intérieur et lui dévorer son âme ? Qu’est ce que l’AIGLE à avoir dans tout cela ? Que peux révéler ce personnage à Jin qu’il ne sache déjà ? Toutes ces questions trouveront réponses au fil du temps et de vos choix.

Comme je le disais plus haut, Ghost Of Tsushima n’a pas révolutionné le genre, mais il a réussi à apporter une certaine fraîcheur grâce à son scénario digne d’un film de Samouraï. L’esthétisme apporté aux paysages, aux tenues et à chaque personnages fait que ce jeu est à mes yeux une véritable perle. Et je ne vous parle pas de certaines scènes, qui m’ont fait dresser les poils sur le corps et limite arraché des larmes de tristesse.

         

Tout ces ingrédients se retrouvent dans le DIRECTOR’S CUT. Et bien que le gameplay de base n’ait pas évolué, le jeu reste très fluide. Quelques améliorations lors des combats sont à noter et, maintenant, vous pouvez charger les ennemis avec votre cheval. Cela vous coûtera en point de détermination, mais quel bonheur de foncer sur ses ennemis avec son cheval. Maintenant, grâce aux shamans, les Mongols peuvent changer d’armes aussi souvent qu’ils le souhaitent ce qui implique une adaptation très rapide de votre part.

Dans la « première partie », vous aviez deux animaux, un oiseau doré et un renard pour vous guider vers des points d’intérêts et gagner de petites récompenses. Maintenant vous avez aussi des chats, des singes et pleins d’autres animaux. Ce qui rajoute de la beauté et de la profondeur au jeu. Pour amadouer les animaux il y a des endroits ou vous jouez de la flûte en manipulant de haut en bas votre dualsense. Vous devez rester entre les lignes hautes et basses pour réussir ce challenge et vous faire caresser par vos amis les chats ou les singes.

                  

Comme dans l’histoire de base, le but est de délivrer l’île d’Iki des Mongols. Mais ce n’est pas aussi simple car l’île est aux mains des pirates…qui détestent les samouraïs et le clan Sakaï en particulier. Il devra donc prouver sa valeur à leurs yeux pour gagner leur confiance et créer des alliances afin de battre l’Aigle et ses Mongols.

Le fait de voir les décors et graphismes de cette perle me fascine encore et les améliorations en 4K et 60FPS de la console next-gen de Sony ne sautent pas immédiatement aux yeux. En ce qui me concerne, le gros point négatif du jeu est la gestion de la caméra lors des combats. En esquivant un ennemi, vous pourrez très bien disparaitre de l’écran ou vous retrouver à épouser un arbre ou un rocher, ce qui est très vite agaçant.

En terme de temps passé sur l’histoire principale, il faut compter environ sept bonnes heures pour finir. Vous pouvez en rajouter deux ou trois de plus pour faire les quêtes annexes et les lieux à découvrir. Donc en dix bonnes heures vous pouvez finir cette extension. Ce qui est dans la moyenne des chapitres du jeu. C’est une bonne longueur pour une extension.

A noter que le jeu est totalement jouable en français avec une traduction et des voix très réalistes. Personnellement je joue en VOST.

GHOST OF TSUSHIMA DIRECTOR’S CUT est une exclu PLAYSTATION et n’est donc disponible que sur PS4 et PS5. vous pouvez  vous offrir le jeu complet pour 40€ sur PS4 et 80€ sur PS5, ou si vous possédez déjà le jeu juste la mise à jour vous coutera entre 10 et 20€ selon votre console.

Je vous laisse avec une première heure de découverte sur notre chaîne youtube .

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