Petrified est un film de Charles Band. Charles Band, tout amoureux du bis connait. Il multiplie les casquettes de réalisateur (Trancers, certains Puppet master…), de scénariste (Dollman, Glutors…) et de producteur (les Puppet masters, Creepozoïds et autres Dollman). Son nom est associé à de belles réussites mais, soyons honnête, à de sévères daubes également. Mais il faut lui laisser le mérite d’une carrière aussi longue (plus de 40 ans) que riche en méfaits cinématographiques (plus de 70 !). On peut y voir un amoureux du genre, même si certaines productions prêtent plutôt à sourire.

Pour ce film, il s’est à nouveau associé à son comparse August White. A eux deux, ils ont déjà livré des productions telles que Evil Bong 1 et 2 ou encore Decadent Evil.

Que penser donc de ce nouvel épisode de leur collaboration ?

Pas que du bien malheureusement. Commençons par un pitch si osé qu’il en devient ridicule : une momie extra-terrestre s’échappe de la caisse de contrebande dans laquelle elle était transportée et trouve refuge dans un hôpital chargé de venir en aide aux nymphomanes. J’avais dit qu’il fallait oser.

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Quant à l’expérience cinématographique en elle-même, elle apparait filmée à la va-vite avec une mise en scène grotesque, des décors aussi ridicules et fauchés que cet entrepôt vaguement transformé en salle d’expérience destiné à canaliser l’énergie sexuelle… J’ai déjà dit qu’il fallait oser ? Visiblement, tout le budget était parti dans l’affiche.

Et les acteurs dans tout cela ? Eh bien je vous rassure, ils sont au niveau de la production : affligeants. On y retrouve deux « noms » qui ont l’air de se demander ce qu’ils sont venus faire dans cette galère : Osman Soykut (Alias, Charmed) et Robert Buckley (I zombie, Ghost Whisperer) dont c’est, si je ne me trompe pas, le premier rôle.

Mais quel est le point positif de ce supplice, me direz-vous ? C’est simple, il concerne la durée. Avec 1 heure au compteur, il a le mérite d’abréger rapidement nos souffrances.

Bref, une série Z (et encore) qui ne vaut pas la peine que vous perdiez votre temps à la regarder.

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