Après avoir passé plusieurs heures à traquer la moindre menace à huit pattes sur PS5, voici notre verdict sur Kill It With Fire 2.

Cette suite ne se contente pas de recycler la formule du premier épisode mais l’étend vers des horizons littéralement interdimensionnels. Le concept reste inchangé dans son essence : vous êtes un exterminateur chargé de nettoyer des zones infestées d’araignées par tous les moyens nécessaires, souvent les moins subtils possibles. Ce qui frappe d’abord, c’est l’ampleur accrue de la campagne.

On ne se limite plus à des environnements domestiques classiques ; le jeu nous propulse dans sept dimensions variées, allant du Far West à une cité futuriste peuplée d’arachnides, en passant par des zones de bureau ou des manoirs lugubres. Cette diversité visuelle et thématique insuffle un second souffle bienvenu, évitant l’ennui qui pouvait poindre dans l’opus original.

Sur PS5, l’expérience profite de temps de chargement réduits et d’une fluidité globale satisfaisante, même lorsque les explosions saturent l’écran. L’arsenal s’est considérablement enrichi avec près de 45 armes et gadgets, incluant des lasers, des shurikens et même des potions magiques à préparer. La physique, toujours aussi permissive et chaotique, reste le cœur du plaisir de jeu : voir un niveau entier partir en fumée pour une simple araignée cachée sous un canapé conserve un aspect jubilatoire indéniable. L’ajout majeur est sans doute le multijoueur, permettant de parcourir l’aventure en coopération jusqu’à quatre, ou de s’affronter dans un mode PvP original où certains joueurs incarnent les proies velues.

Si la profondeur reste légère, l’efficacité du défouloir est totale pour ceux qui cherchent une expérience absurde et décomplexée.

J’aime :

• La variété des dimensions qui renouvelle constamment le cadre de jeu.

• L’arsenal pléthorique et les gadgets totalement délirants.

• La coopération en ligne qui décuple le chaos ambiant.

• L’humour omniprésent et les objectifs secondaires stimulants.

J’aime pas :

• La précision des sauts et des interactions parfois frustrante à la manette.

• Un rendu graphique qui reste très simpliste malgré le passage à la nouvelle génération.

• Une répétitivité inhérente au concept sur de longues sessions.

• Quelques soucis de collision quand les débris s’accumulent.

Note finale : 15/20