Oubliez la psychothérapie traditionnelle. Dans leur nouvelle collaboration, Devolver Digital, Deconstructeam et Selkie Harbour proposent une méthode bien plus radicale pour affronter les fantômes du passé : la démolition pure et simple.

C’est avec le ton irrévérencieux qu’on lui connaît que Devolver Digital a dévoilé aujourd’hui Virtue and a Sledgehammer. Prévu pour 2026 sur PC, ce titre d’exploration narrative promet de mélanger la finesse d’écriture des créateurs de The Red Strings Club avec la violence sourde d’un outil de chantier.

Le deuil à coups de masse

Le pitch est aussi intrigant que mélancolique. Le joueur retourne dans la ville qui l’a vu grandir, désormais hantée par une menace singulière : les fantômes androïdes de ses anciens voisins. Ces consciences numérisées occupent les lieux, transformant le foyer d’antan en un purgatoire mécanique.

Loin d’être un simple jeu d’action, le titre se positionne comme une fiction interactive. Votre arme, une masse imposante, n’est pas seulement un outil de destruction, c’est un instrument de vengeance et de catharsis. Le gameplay invite à fracasser ces « répliques humaines mécanisées » ainsi que l’architecture même de la ville.

« Cette violence cathartique va-t-elle purifier votre âme ou, au contraire, faire grandir la douleur encore davantage ? »

Une « Thérapie » destructrice

La particularité du titre semble résider dans le lien entre la destruction physique et la narration. Détruire les bâtiments en ruine ne sert pas uniquement à se défouler ; chaque coup de masse risque de réveiller des souvenirs enfouis.

À travers des cinématiques décrites comme intenses, le jeu explorera des thématiques lourdes :

• La complexité des liens familiaux (vertus et failles).

• Le poids des traditions.

• Le sentiment d’être marginal.

Un pedigree narratif solide

Si le concept de « thérapie par la destruction » attire l’œil, c’est surtout l’équipe derrière le projet qui rassure sur la profondeur du propos. Virtue and a Sledgehammer est le fruit d’une collaboration entre :

1. Deconstructeam : Le studio espagnol acclamé pour The Red Strings Club et le récent The Cosmic Wheel Sisterhood. Maîtres de la narration en pixel art, ils savent aborder des sujets philosophiques avec brio.

2. Selkie Harbour : Connus pour Many Nights a Whisper, ils apportent leur expertise à cette fable sombre.

En somme, Virtue and a Sledgehammer s’annonce comme une œuvre singulière, où la violence du gameplay servira de vecteur à une introspection brutale. Il faudra cependant patienter jusqu’en 2026 pour savoir si notre âme résistera à l’impact.