Franchement, je m’attendais à un petit jeu d’horreur indé classique sans prétention, mais CRUSH DEPTH m’a mis une claque inattendue. On incarne Riley, une ingénieure en récupération qui pense toucher le gros lot en répondant à un signal de détresse dans une station sous-marine abandonnée, l’Eclipse Station. Spoiler : le gros lot, c’est surtout de l’angoisse pure.

Ce qui frappe direct, c’est l’ambiance « rétro-inspirée ». On n’est pas sur du photoréalisme à la Unreal Engine 5, mais sur une direction artistique crade, pixelisée juste ce qu’il faut, qui rappelle les jeux PS1/PS2 mais avec des éclairages modernes. Ça rend le gore (et il y en a) beaucoup plus viscéral et dérangeant. Le son est incroyable ; on entend la coque craquer sous la pression, les bruits de pas métalliques… le sound design fait 50% du boulot pour te mettre mal à l’aise.

Le gameplay mélange exploration et puzzles « techniques ». Ce n’est pas juste trouver une clé bleue pour la porte bleue. Il faut vraiment agir comme une ingénieure : dériver du courant, gérer les systèmes de survie, bidouiller des consoles. On se sent intelligent quand on comprend comment réactiver une section, même si on sait que ça va probablement réveiller un truc qu’on aurait préféré laisser dormir.

Cependant, tout n’est pas parfait. Si l’ambiance est top, j’ai trouvé que certaines zones de la station se ressemblaient un peu trop, ce qui fait qu’on peut parfois tourner en rond sans savoir où aller, surtout que la carte n’est pas toujours très claire. De plus, la maniabilité lors des phases de stress intense est un poil rigide, ce qui m’a fait mourir bêtement une ou deux fois.

C’est une expérience courte mais intense. Si vous aimez les ambiances à la SOMA ou les vieux survival-horror, foncez. C’est une petite pépite qui mérite d’être plus connu.

J’aime

  • L’atmosphère sonore oppressante, on se croirait vraiment au fond de l’océan.
  • Le style graphique rétro qui donne un cachet unique et rend le gore plus « artistique ».
  • Les puzzles logiques basés sur l’ingénierie et la gestion des systèmes de la station.
  • Le sentiment de solitude absolue, très bien retranscrit.
  • Pas de jumpscares faciles toutes les deux minutes, la peur vient de l’ambiance.

J’aime pas

  • La navigation parfois confuse dans les couloirs qui se ressemblent tous.
  • La durée de vie un peu courte (fini en une après-midi), on en voudrait plus.
  • L’inventaire un peu archaïque à gérer dans le feu de l’action.
  • Quelques bugs de collision mineurs avec les débris flottants.

Note finale : 17/20

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