Parfois, entre deux blockbusters en monde ouvert qui demandent cent heures de jeu, on a juste besoin de revenir à l’essentiel : du fun immédiat, une manette, et un objectif simple. C’est exactement le pari réussi par Dolores Entertainment avec A Pizza Delivery. J’ai lancé le jeu sur ma PS5 un soir pour « tester dix minutes », et je me suis retrouvé à enchaîner les livraisons jusqu’au bout de la nuit. Voici pourquoi ce petit jeu indépendant mérite toute votre attention.
L’idée de base est vieille comme le monde, ou du moins aussi vieille que les classiques de l’arcade : livrer des pizzas le plus vite possible en évitant un trafic routier dense et chaotique. Dès les premières secondes, le jeu ne s’embarrasse pas de scénarios complexes ou de tutoriels interminables. On est là pour rouler, et le titre nous le fait comprendre instantanément. Ce qui frappe d’emblée sur cette version PS5, c’est la fluidité absolue de l’expérience. Même si nous ne sommes pas sur une vitrine technologique 4K photoréaliste, la direction artistique colorée et lisible profite d’un framerate imperturbable, indispensable pour un jeu qui mise tout sur les réflexes.
Pad en main, le plaisir est coupable et immédiat. La conduite du scooter est vive, nerveuse, et répond au doigt et à l’œil, ce qui est crucial quand on doit se faufiler entre un camion et une voiture de sport à pleine vitesse. J’ai particulièrement apprécié la courbe de progression. Au début, on se sent le roi du bitume, mais très vite, le jeu nous pousse dans nos retranchements avec une densité de circulation qui frôle la folie douce. C’est là que le « flow » s’installe : on entre dans une sorte de transe où l’on anticipe les mouvements des autres véhicules presque à l’instinct. C’est un pur shoot d’adrénaline arcade comme on en fait trop peu aujourd’hui.
L’aspect sonore n’est pas en reste et participe grandement à cet enthousiasme. La bande-son, entraînante et un brin rétro, colle parfaitement à l’action frénétique à l’écran. Elle nous pousse à accélérer, encore et encore, créant ce fameux syndrome du « allez, juste une dernière partie pour battre mon score ». Sur PS5, les temps de chargement sont littéralement inexistants, ce qui permet de recommencer une course instantanément après un échec (et croyez-moi, vous allez échouer). C’est ce rythme effréné, sans temps mort, qui transforme un petit jeu modeste en une expérience totalement addictive.
Enfin, il faut saluer l’honnêteté de la proposition. A Pizza Delivery ne cherche pas à être ce qu’il n’est pas. C’est un défouloir, un jeu de scoring pur et dur qui rappelle l’âge d’or des bornes d’arcade, mais avec le confort moderne de notre console de salon. J’ai pris un plaisir monstre à tenter de maîtriser chaque virage et à optimiser mes trajets pour gratter ces précieuses secondes. C’est simple, c’est propre, et c’est terriblement efficace.
Ne vous fiez pas à sa simplicité apparente : A Pizza Delivery est un véritable bonbon vidéoludique. C’est le jeu parfait pour décompresser, pour s’amuser sans se prendre la tête, tout en offrant un vrai challenge à ceux qui voudront maîtriser le bitume. Sur PS5, l’expérience est fluide, rapide et incroyablement accrocheuse. Une excellente surprise qui prouve qu’on n’a pas besoin de millions de budget pour offrir du pur plaisir de jeu. Foncez, c’est de la bonne !
Ce que j’aime
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Le concept « pick up and play » : on lance le jeu et on s’amuse en 3 secondes chrono.
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Une fluidité parfaite sur PS5, ça ne rame jamais même dans le chaos.
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Le côté addictif du scoring qui rappelle les meilleures heures de l’arcade.
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Une direction artistique colorée et très lisible, parfaite pour les réflexes.
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Le prix, généralement très doux, pour un excellent ratio temps/plaisir.
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La satisfaction immense quand on réussit une livraison in extremis.
Ce que j’aime moins
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La musique, bien que sympa, peut finir par tourner un peu en boucle sur de longues sessions.
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On aurait aimé un peu plus de variété dans les environnements pour renouveler le plaisir visuel.
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Le gameplay reste basique sur la durée, ne vous attendez pas à une simulation complexe.

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