Mai: Child of Ages est sans doute l’une des surprises les plus intrigantes de cette rentrée. Après l’avoir parcouru intensivement sur Nintendo Switch, je peux confirmer que le jeu y trouve un véritable foyer et que l’expérience est largement à la hauteur. Ce titre d’Action-Aventure développé par Chubby Pixel ne se contente pas de cocher les cases du genre, il les mélange avec une ambition folle.
Dès les premières heures, on sent l’inspiration Zelda dans l’exploration des donjons et le côté Metroidvania dans la progression, mais le tout est propulsé par un système de voyage temporel vraiment original.
Graphiquement, le jeu est une petite réussite artistique, surtout en mode portable. Le style choisi, très coloré et aux designs soignés, s’adapte parfaitement à l’écran de la Switch. Ce n’est pas une vitrine de performance brute, mais l’ambiance et la direction artistique priment. Les environnements sont très bien contrastés — le passé verdoyant s’oppose au futur industriel d’une manière saisissante — et le jeu maintient une fluidité satisfaisante même lors des combats les plus animés, ce qui est crucial pour le rythme. C’est un vrai plaisir pour les yeux.
Le cœur du jeu repose sur la maîtrise de l’Urobo, une relique qui permet à Mai de geler des objets et de « réécrire » le passé pour résoudre des énigmes. C’est là que le jeu brille : les puzzles basés sur le temps sont incroyablement bien pensés. Sur Switch, le fait de pouvoir passer du mode TV au mode portable est un atout majeur pour le gameplay. On peut lancer une session intense de hack and slash en mode docké, puis prendre sa console pour décortiquer tranquillement un puzzle complexe dans son canapé sans perdre le fil. Les Joy-Cons répondent au doigt et à l’œil pour la plateforme de précision, et la vibration HD rend les coups lors des combats particulièrement satisfaisants, ajoutant une couche d’immersion notable.
La transition entre la plateforme de précision et le combat nerveux « hack and slash » est étonnamment fluide. J’ai trouvé l’histoire sur la disparition de l’humanité très prenante. Avec plus de 20 heures annoncées, sans compter le mode coopératif, il y a de quoi faire. Si on doit lui trouver quelques défauts, peut-être que l’interface en mode portable est parfois un peu petite, mais c’est un très léger bémol. Mai: Child of Ages est une aventure essentielle pour les amateurs d’action-RPG narratifs, d’autant plus si vous cherchez une grande aventure à emporter.
C’est un coup de cœur qui réussit le pari audacieux de mêler action trépidante, réflexion temporelle et narration poignante. À ne surtout pas manquer sur Switch !
Retrouvez mon test de sa version Steam par ici : Test : Le voyage au-delà de la fin du monde : l’énigme de Mai et de l’Uroboro dans Mai : Child of Ages (Steam)
Graphismes & Direction Artistique⭐⭐⭐⭐Gameplay & Mécaniques⭐⭐⭐⭐⭐Expérience Nintendo Switch⭐⭐⭐⭐
Note Globale : 17/20
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