Quand j’ai lancé Metal Eden sur ma Xbox Series X, je m’attendais à un FPS futuriste classique, blindé de néons et de robots à dégommer. Ce que j’ai découvert, c’est un monde bien plus étrange et oppressant, une sorte de labyrinthe orbital qui ne cherche pas à être accueillant, mais à te broyer dès la première minute. La cité MOEBIUS, avec son architecture massive et brutale, donne l’impression que chaque couloir a été construit pour te rappeler que tu es un intrus.
Dès la prise en main, j’ai senti que le jeu ne voulait pas me laisser camper tranquillement dans un coin. Ici, tout est basé sur le mouvement, la vitesse et l’agressivité. Mon personnage, Aska, n’est pas une simple soldate : c’est une véritable machine de guerre qui enchaîne les dashs, grimpe aux murs, fonce comme une boule de métal blindée et s’envole grâce à son jetpack. Sur Series X, tout est ultra fluide, les mouvements s’enchaînent sans accroc et on a cette impression grisante d’être toujours en contrôle, même quand le chaos explose autour de nous.
Ce qui m’a frappé, c’est la brutalité des combats. Pas question de rester planqué derrière un bouclier, les ennemis te forcent à être mobile et à trouver leur faille. Certains ont des protections spéciales qu’il faut d’abord détruire avant d’espérer les faire tomber, et pendant que tu t’acharnes sur leur carapace, d’autres te contournent. C’est nerveux, intense, et parfois un peu épuisant, mais on sent que c’est voulu. Le jeu ne veut pas que tu souffles, il veut que tu sois en mode survie constante.
Visuellement, Metal Eden impressionne par sa direction artistique. Ce n’est pas un monde coloré façon cyberpunk flashy, mais plutôt une esthétique froide, métallique, presque inhumaine. Sur ma télé 4K branchée à la Series X, les reflets métalliques, les néons rouges inquiétants et l’ombre massive des structures donnent une ambiance quasi cauchemardesque. Ça colle parfaitement avec le scénario qui parle de COREs humains volés et de secrets enfouis dans cette station orbitale.
Mais le jeu n’est pas seulement une question d’action. Entre deux massacres, on ressent une atmosphère de mystère, comme si chaque salle cachait une vérité dérangeante. On a l’impression d’explorer un gigantesque organisme malade, chaque étage de MOEBIUS révélant une couche de pourriture technologique supplémentaire. Franchement, ça donne envie d’en savoir plus, même si le jeu ne prend pas par la main pour tout expliquer.
Côté technique, la Series X encaisse sans broncher. Le framerate reste stable, même dans les pires affrontements, et la précision de la manette permet de vraiment profiter de la mobilité d’Aska. Le seul bémol que j’ai ressenti, c’est que le jeu est parfois tellement nerveux qu’il devient difficile de suivre tout ce qui se passe à l’écran. On se sent submergé, mais peut-être que c’est aussi ça le but : retranscrire la folie d’une cité en guerre permanente.
Là où j’ai été un peu surpris, c’est par le côté expérimental de certaines voix et dialogues. On sent que tout n’est pas doublé de façon traditionnelle, certaines intonations paraissent mécaniques. Ça colle à l’ambiance, mais ça peut aussi casser un peu l’immersion. En revanche, les effets sonores – explosions, tirs, impacts – claquent fort et participent à ce sentiment d’être en première ligne d’une guerre futuriste.
Metal Eden sur Xbox Series X est une claque pour ceux qui cherchent un FPS différent, qui mise sur la vitesse, la brutalité et une ambiance sombre. C’est un jeu exigeant, qui ne pardonne pas les erreurs et qui demande de rester mobile en permanence. Personnellement, j’ai pris plaisir à me perdre dans MOEBIUS, à jongler entre mes pouvoirs de parkour et mes armes futuristes, même si parfois je finissais épuisé après une session. Ce n’est pas un jeu qui va plaire à tout le monde, mais si tu aimes te sentir challengé et que tu veux plonger dans une ambiance cybernétique unique, Metal Eden vaut clairement le détour.
No responses yet