SWORN, je l’ai pris un peu par curiosité, je savais juste que c’était un rogue-like inspiré de la légende arthurienne mais, dès les premières secondes, je me suis senti happé par cet univers où Camelot est tombé et où le roi Arthur est devenu presque monstrueux et en jouant mon chevalier je me suis retrouvé à arpenter des forêts sombres, des ruines mystérieuses et des donjons remplis d’ennemis qui ne te laissent aucune place pour respirer et ce que j’ai adoré tout de suite c’est la tension constante, chaque combat est stratégique, chaque mouvement compte et mourir ne te frustre pas vraiment, au contraire ça te donne envie de recommencer avec une nouvelle stratégie ou un build différent.

La personnalisation est dingue, tu peux mixer les armes, choisir tes bénédictions et tester des combinaisons qui donnent des résultats complètement inattendus et j’ai passé des heures juste à essayer différentes synergies, à voir ce qui fonctionne le mieux et à me préparer pour les boss qui sont vraiment coriaces et exigeants, chacun demandant de réfléchir, d’esquiver, d’attaquer au bon moment et parfois de sauver un coéquipier au bord de la mort quand on joue en coopération.

Parler de la direction artistique de SWORN c’est obligatoire, le style dessiné à la main est sublime, les couleurs, les animations, le soin apporté aux environnements te donnent l’impression d’entrer dans un vrai conte arthurien mais sombre et cruel et la bande-son contribue à cette ambiance, avec des musiques qui montent la tension et des sons d’attaques qui te plongent encore plus dans l’action.

J’ai aussi adoré le côté rogue-like du jeu, chaque run est différente, on ne sait jamais exactement ce qui nous attend et ça force à toujours réfléchir et à s’adapter, et malgré la difficulté parfois frustrante, il y a toujours cette petite sensation de progression, de devenir plus fort, de comprendre mieux les mécaniques et de se sentir vraiment accompli quand on réussit un run complet.

Ce qui m’a marqué aussi c’est l’univers mythologique, on retrouve des personnages comme Merlin ou Nimue et ça donne un côté épique à chaque combat, on se sent vraiment comme un héros qui tente de restaurer Camelot et l’histoire se dévoile petit à petit à travers les dialogues et les événements en jeu, et même si le jeu est encore en Early Access il est déjà très complet, avec plusieurs biomes, différents personnages jouables et des ennemis qui demandent de s’adapter à chaque rencontre.

La coop en ligne ajoute une couche supplémentaire de fun, j’ai testé avec des amis et c’est génial de coordonner nos attaques, de choisir nos bénédictions pour compléter nos styles de jeu et de se motiver mutuellement à ne pas abandonner face à un boss impossible et même en solo le jeu reste super satisfaisant parce que chaque décision compte et chaque victoire a ce goût de mérite et d’accomplissement.

Pour moi SWORN n’est pas juste un rogue-like, c’est une expérience, un mélange d’adrénaline, de stratégie et de beauté artistique qui te pousse à revenir encore et encore pour explorer, tester, mourir et recommencer mais toujours avec cette sensation d’apprendre et de s’améliorer et j’ai vraiment hâte de voir ce que la version finale apportera, avec plus d’armes, de bénédictions et de surprises.

Si vous aimez les défis, les univers sombres et les combats exigeants qui récompensent la patience et la stratégie SWORN est un jeu que je recommande chaudement, que ce soit pour jouer seul ou avec des amis et personnellement je me surprends encore à y passer des heures sans voir le temps passer.