Quand j’ai lancé Firefighting Simulator: Ignite en solo, je m’attendais à quelque chose d’assez classique. Le genre de jeu où tu arroses des flammes avec un tuyau en appuyant sur une touche et basta. Mais dès la première mission, j’ai compris que le jeu voulait autre chose. Ce n’était pas un défouloir, c’était une vraie simulation qui me demandait de réfléchir, de garder mon sang-froid et d’apprendre à me débrouiller seul, même entouré d’une équipe gérée par l’IA.

La sensation la plus marquante, c’est l’appel d’urgence qui sonne. Tu es tranquille dans ta caserne, puis l’alarme résonne, tu te précipites dans le camion et tu pars sur les lieux. Le trajet en lui-même met déjà dans l’ambiance, avec les gyrophares qui clignotent et la ville qui défile, mais c’est en arrivant que tout bascule. Les flammes sortent des fenêtres, la fumée envahit les couloirs, et là, ce n’est plus un jeu, c’est un test de concentration.

En solo, tu dois vraiment compter sur toi-même, même si l’IA t’accompagne. Ce qui est grisant, c’est de devoir prendre chaque décision sans personne pour te souffler la bonne réponse. Tu ouvres une porte et un mur de chaleur t’explose à la figure, tu choisis si tu ventiles d’abord, si tu avances pour sauver un civil ou si tu sécurises le périmètre. Parfois tu penses avoir fait le bon choix et le feu se propage ailleurs, comme si le jeu se moquait de toi.

Ce qui rend le solo intense, c’est ce mélange d’outils et de gestes à maîtriser. J’ai dû apprendre à manier la hache pour défoncer une porte bloquée, à utiliser la scie pour couper des planches, à trimballer les tuyaux d’eau dans des espaces étroits. Il y a une satisfaction presque physique à briser un obstacle et à sentir que tu avances centimètre par centimètre dans un enfer de flammes.

Mais là où le jeu m’a vraiment accroché, c’est avec la gestion des victimes. Rien ne stresse plus que d’entendre des cris étouffés derrière une pièce envahie par la fumée. Tu te jettes dans le noir, tu cherches à tâtons, et quand tu ramènes enfin un civil à l’extérieur, tu souffles comme si tu venais de sauver une vraie vie. C’est là que j’ai compris que jouer seul donnait un côté encore plus personnel à l’expérience, parce que tout repose sur toi et toi seul.

Graphiquement, le jeu m’a souvent cloué sur place. La fumée qui s’épaissit jusqu’à t’aveugler, les flammes qui rampent sur les murs, la lumière qui se reflète sur ton équipement… tout ça est impressionnant. Mais je dois avouer que mon PC a parfois soufflé aussi fort que moi après une mission, parce que ça demande quand même une machine solide pour profiter de tout. Malgré ça, même en baissant un peu les réglages, l’immersion reste puissante.

Ce rythme solo a quelque chose de particulier. Entre deux missions, le calme de la caserne paraît presque irréel après le chaos que tu viens de traverser. Tu respires, tu reprends tes esprits, puis tu attends le prochain appel. Ça peut sembler lent pour certains, mais personnellement, j’ai trouvé que ça donnait une dimension plus humaine à l’expérience. On ne saute pas d’une explosion à l’autre, on vit la routine d’un pompier, avec ses moments de tension extrême et ses temps morts.

Mon expérience solo dans Firefighting Simulator: Ignite a été bien plus intense que je ne l’imaginais. Je n’ai pas eu besoin de coop ou de discussions avec d’autres joueurs pour ressentir la pression. C’était moi, mon casque, mes outils et des incendies qui semblaient toujours plus intelligents que prévu. Et c’est peut-être ça qui m’a le plus marqué : l’impression que même seul, tu n’es jamais vraiment tranquille, que chaque feu est un adversaire imprévisible et que chaque mission est un combat où tu ressors rincé, mais fier.

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