Quand j’ai lancé Pizza Bandit pour la première fois, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Le mélange annoncé entre tir nerveux et préparation de pizzas sonnait complètement absurde, mais c’est justement ce qui m’a intrigué. Dès les premières minutes, le ton est donné : on n’est pas là pour vivre une aventure sérieuse ou réaliste, on est là pour le chaos, l’humour et les pizzas qui volent dans tous les sens pendant que les balles sifflent au-dessus de nos têtes.

Le concept est simple, mais diablement accrocheur. Tu es un ancien mercenaire qui, plutôt que de raccrocher définitivement les armes, décide d’ouvrir une pizzeria intergalactique. Et comme ton passé te rattrape, chaque commande de pizza se transforme en fusillade générale. Le jeu te force à jongler entre cuisiner correctement les commandes et survivre à des vagues d’ennemis armés jusqu’aux dents. C’est débile, mais ça marche.

En solo, l’expérience est déjà intense, mais c’est vraiment en coop que Pizza Bandit prend toute sa saveur. À quatre joueurs, ça vire au grand n’importe quoi : l’un découpe des tomates en vitesse, l’autre tente de gérer le four, pendant que les deux derniers couvrent la salle à coups de fusil d’assaut. Et forcément, personne ne fait bien son boulot, ce qui rend chaque mission à la fois hilarante et frustrante. On rit, on crie, on panique, et on recommence parce que, malgré les échecs cuisants, on a envie d’y retourner.

Comme c’est un accès anticipé, le jeu est encore brut de décoffrage. Certaines animations sont un peu raides, l’équilibrage n’est pas parfait et on sent que le contenu n’est pas encore massif. Mais l’équipe de développement, toute petite, annonce clairement vouloir enrichir le jeu au fil des mois, avec plus de missions, de gadgets, d’armes et même des classements compétitifs. C’est encourageant, surtout quand on voit déjà la base solide qui est là aujourd’hui.

J’ai particulièrement aimé le côté personnalisation. Tu peux façonner ton avatar et surtout ton restaurant, ce qui donne un petit côté cosy entre deux fusillades. Ajouter des décorations, améliorer ta pizzeria, c’est un détail, mais ça crée une boucle de progression agréable. Il y a aussi un système de prestige qui pousse à rejouer pour améliorer ton rang, un peu comme dans les FPS multijoueurs. Ça rajoute un petit goût de “juste une partie de plus” assez efficace.

Niveau ambiance, le jeu assume totalement son ton décalé. L’univers est coloré, les personnages ont un look cartoon qui colle bien à l’absurdité du concept, et même les musiques participent à ce joyeux chaos. C’est l’exemple typique du jeu qui ne se prend jamais au sérieux et qui mise tout sur l’énergie et la bonne humeur. Et franchement, ça fait du bien d’avoir un titre qui s’éloigne des sempiternels shooters réalistes.

Côté prix, on reste dans quelque chose d’accessible pour un jeu de ce type, surtout avec la réduction de lancement. Évidemment, il faudra voir si, dans quelques mois, le contenu suit vraiment la promesse. Mais même à l’état actuel, si tu as des amis avec qui partager l’expérience, c’est déjà une bonne dose de fun immédiat. Seul, ça fonctionne, mais on sent que la coop est le vrai cœur du projet.

Pizza Bandit est une petite surprise bien barrée. Ce n’est pas le genre de jeu qui révolutionnera le milieu, mais c’est le type d’expérience qui fait sourire, qui surprend et qui te donne envie de relancer une partie juste pour le plaisir du chaos. Mélanger pizza et fusillade, il fallait oser. Et au final, c’est peut-être ça la recette gagnante.

CATEGORIES

Jeux Vidéo|Test

No responses yet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *