Dungeon Stalkers est arrivé en accès anticipé sur Steam et il a réussi à me surprendre par son mélange entre dungeon crawler et PvEvP. L’idée est simple mais diablement efficace : tu entres dans un donjon pour récupérer du butin, sauf qu’en plus des monstres qui rôdent, tu dois aussi compter sur d’autres joueurs prêts à t’éliminer pour rafler tes trouvailles. L’ambiance médiévale sombre colle parfaitement à ce concept et dès les premières minutes on ressent cette tension particulière, celle qui te pousse à surveiller chaque couloir et chaque bruit suspect, parce qu’ici tu n’es jamais vraiment en sécurité.
L’une des mécaniques les plus marquantes, c’est la Brisure d’Armure. Perdre son armure, c’est comme signer son arrêt de mort, et ça rend chaque affrontement incroyablement nerveux. Tu sens que ton personnage est vulnérable et que tu dois réfléchir vite, choisir entre fuir, piéger l’ennemi ou tenter le tout pour le tout. Cette idée toute bête change radicalement la manière d’aborder un combat et ça apporte un vrai petit frisson que beaucoup de jeux du genre n’arrivent pas à transmettre.
Mais là où le jeu devient encore plus imprévisible, c’est avec la Malédiction de la Sorcière. De manière totalement aléatoire, le donjon peut être frappé par une malédiction qui change les règles du terrain. Ça peut te mettre dans une galère monstre mais ça peut aussi renverser une situation à ton avantage si tu sais en profiter. J’avoue que ces moments sont ceux qui me plaisent le plus, parce qu’ils cassent toute routine et forcent à improviser. Ce sentiment que rien n’est jamais acquis donne une saveur particulière à chaque run.
Comme le jeu est en accès anticipé, il est encore en construction. Les développeurs prévoient environ un an de mise à jour avec de nouveaux personnages, des armes, des cartes et sûrement pas mal d’équilibrages. C’est aussi ça qui rend l’expérience intéressante : on joue à une base déjà solide mais qui a encore une marge énorme pour évoluer. Le fait qu’il soit free to play enlève toute barrière d’entrée et permet de s’y essayer sans crainte, quitte à lâcher l’affaire si l’on n’accroche pas. Mais honnêtement, il y a déjà de quoi passer de bons moments.
Je trouve que Dungeon Stalkers a un vrai potentiel. Ce n’est pas parfait, il y a des petits défauts et quelques frustrations, mais l’équilibre entre PvE et PvP, l’aspect imprévisible des malédictions et l’importance stratégique de l’armure créent une expérience vraiment prenante. J’ai ressenti plus d’adrénaline que dans beaucoup d’autres jeux du même genre, et ça, c’est toujours bon signe. Si tu aimes les défis où chaque pas peut être le dernier et où tes choix déterminent ta survie, je pense que ce donjon vaut largement la peine d’être exploré.
Je mettrais 15,8/20 à Dungeon Stalkers. L’ambiance est top (17/20), le PvEvP est vraiment le cœur du jeu et super efficace (18/20), la mécanique d’armure et les malédictions ajoutent une bonne dose de stress (16-17/20). Les graphismes et le son font le job sans briller (13-14/20), mais le potentiel futur est énorme (18/20). Bref, pas parfait mais franchement prometteur.
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