Quand j’ai découvert Mado Monogatari: Fia and the Wondrous Academy, j’avoue que je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Le nom me paraissait un peu mystérieux, et comme je suis toujours curieux des jeux un peu rétro ou méconnus, j’ai décidé de plonger dedans. Eh ben, surprise ! Ce petit RPG magique à l’ambiance ultra colorée m’a vite accroché, avec son mélange de donjons, de vie d’école de sorciers et, pour couronner le tout, un bon vieux curry qui revient tout le temps dans l’histoire. Oui, un jeu qui te fait manger avec les yeux et saliver en même temps, ça se remarque.

Tu incarnes Fia, une apprentie mage qui rejoint l’Académie de Magie Ancienne, histoire de marcher dans les traces de sa grand-mère. C’est un peu comme si Hermione Granger partait dans un spin-off façon anime coloré. T’as une bande de camarades plus ou moins bizarres (mention spéciale à Skeleton T, le squelette qui parle comme un daron blasé), des profs pas toujours clairs, et surtout un paquet de salles de classes qui se transforment en véritables labyrinthes pleins de monstres, de pièges et de loot. Ce mélange entre RPG old school et vie scolaire façon slice of life japonais m’a surpris dans le bon sens.

Les combats sont en tour par tour, avec un système d’“Active Turn”, ce qui rajoute un peu de tension parce qu’on ne peut pas trop traîner pour décider. Chaque sort se base sur des orbes élémentaires qu’on récolte en tapant sur les ennemis, donc y a une petite stratégie à construire à chaque affrontement. Et entre deux donjons, on peut papoter avec les élèves, planter des trucs dans le jardin, cuisiner (oui, encore le curry), et surtout, débloquer des compétences dans le Grimoire, un arbre magique rempli de sorts trop stylés. J’ai trouvé que le rythme entre baston et détente était super bien dosé.

Graphiquement, ça sent la patte « anime pastel » à plein nez, et franchement, ça fonctionne. Les décors sont mignons, les persos ont tous un petit quelque chose d’attachant, et les monstres sont parfois complètement absurdes (j’ai affronté un genre de pudding géant, j’en ris encore). Côté musique, rien de révolutionnaire, mais ça accompagne bien l’ambiance magique sans devenir envahissant. Et pour ceux qui aiment collectionner, l’édition limitée physique a un artbook, la BO, et même une mini-cuillère à curry. 

Ce que j’ai le plus apprécié, c’est ce côté accessible mais pas idiot. Le jeu ne te noie pas sous 15 systèmes compliqués, mais il reste assez profond pour qu’on veuille expérimenter, optimiser son build magique, ou juste débloquer tous les petits bonus planqués ici et là. Bon, les donjons peuvent parfois se ressembler un peu à cause du côté “génération aléatoire”, mais comme on est toujours en train de gagner de nouveaux pouvoirs ou de croiser des événements inattendus, je me suis jamais trop ennuyé.

Fia and the Wondrous Academy c’est comme un bol de curry doux : pas trop piquant, mais bien parfumé, réconfortant, et plein de surprises dedans. C’est pas le RPG de l’année, mais c’est exactement le genre de jeu qui fait du bien entre deux trucs sérieux. Si tu cherches un petit monde magique à explorer, sans prise de tête mais avec assez de cœur pour t’accrocher, franchement, fonce. Et prépare-toi à avoir envie de cuisiner. Beaucoup.

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