Il était une fois un château perdu au milieu d’une forêt pas très accueillante, et comme souvent dans ce genre d’endroit, des créatures démoniaques ont décidé de sortir de leurs trous pour faire régner le chaos. Lost Castle 2 ne cherche pas à réinventer la roue. Il reprend la formule du premier épisode avec un mélange de beat them all, de roguelite et de coopératif bien nerveux. Le tout dans un style cartoon déglingué qui sent bon le jeu à sortir entre potes un vendredi soir, pizza à la main.
Dès les premières minutes, on tape tout ce qui bouge. Les armes ont des comportements variés, les roulades sauvent des vies, et les potions sont aussi fiables qu’un GPS en montagne. Chaque run permet de découvrir des builds débiles et des objets loufoques. Mention spéciale à l’armure qui vous rend plus fort mais vous fait péter à chaque saut. Oui, c’est ce genre de jeu.
Le système de progression repose sur des améliorations permanentes à débloquer entre les parties. On reconstruit un village, on débloque des classes, et on revient en se disant « cette fois c’est la bonne ». En solo, le jeu est tout à fait jouable. Mais c’est clairement en coop que le délire prend toute sa saveur. Entre les potes qui se volent les potions et ceux qui déclenchent les pièges par accident, l’ambiance est assurée.
Visuellement, le jeu ne fait pas dans le triple A. Mais les animations sont pleines de personnalité et les ennemis ont une bouille à la fois détestable et rigolote. La bande-son n’est pas inoubliable, mais elle fait le taf pour accompagner les baffes et les explosions. On sent que le studio s’est concentré sur l’efficacité et le fun, pas sur le photoréalisme.
Le level design est classique, mais l’aléatoire des niveaux et des équipements empêche la lassitude de s’installer trop vite. Les boss offrent un bon défi, parfois un peu injuste, mais jamais insurmontable. On peste, on recommence, et on finit par les battre à l’arrachée avec un point de vie et un poulet rôti magique en poche.
Lost Castle 2 est un petit défouloir coopératif qui ne se prend pas au sérieux. Il n’essaie pas d’être plus grand qu’il ne l’est, mais il réussit à proposer une expérience fun, accessible et complètement barrée. C’est le genre de jeu qu’on lance sans réfléchir et qu’on quitte trois heures plus tard en se demandant où est passé le temps. Et franchement, c’est exactement ce qu’on lui demande.
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