Alors voilà, j’ai testé Antro, un jeu qui te plonge direct dans un métro souterrain post-apocalyptique où l’humanité survit à l’abri sous Barcelone. Tu incarnes Nittch, un livreur un peu mystérieux chargé de balader un colis dont tu ignores tout. Le tout se déroule dans un parcours en 2,5D qui mêle plateforme, énigmes et baston, rythmé par une bande-son urbaine qui mixe hip-hop, drill et sons électro. Un vrai cocktail à la fois planant et punchy, un peu comme si Sayonara Wild Hearts avait donné un coup de main à Marc Eckō’s Getting Up, le tout avec une ambiance sombre façon Yamakasi underground.

Le gameplay est un vrai trip rythmique : tu dois bouger et sauter pile au tempo, sinon ça passe pas, et ça fout un peu la honte quand tu rates. Ça donne un feeling de parkour musical assez dingue. Que ce soit dans les phases calmes pour réfléchir ou dans les moments où tu fuis à fond face à la Cúpula, ta course devient une sorte de danse clandestine dans les tunnels.

Les niveaux t’emmènent à travers des friches industrielles éclairées par des néons, mais aussi des zones crades où ça sent la révolte à plein nez. Visuellement, c’est très travaillé, sombre mais jamais ennuyeux, parfaitement adapté à l’ambiance oppressante de cette cité souterraine. Les puzzles, bien pensés, cassent le rythme sans te faire décrocher, trouvant le bon équilibre entre challenge cérébral et adrénaline pure.

Côté scénario, rien de prise de tête mais efficace : tu reçois un colis, tu ne comprends pas ce que c’est, et bam, tu te retrouves au cœur d’une rébellion contre un régime oppressif, la fameuse Cúpula. Les cut-scenes sont bien fichues et donnent envie d’en savoir plus sur ce monde underground.

Techniquement, c’est propre, ça tourne nickel sur Unity, la prise en main est fluide, que tu sois manette ou clavier. Le jeu est bien localisé, avec le français inclus et des sous-titres audio, pour ne rien rater.

Antro a un gameplay hyper rythmique qui te fait vraiment sentir la musique dans chaque mouvement, une ambiance sonore au top et un univers visuel qui te plonge dans une dystopie urbaine immersive. Par contre, si tu n’es pas fan du rythme ou que tu trouves les phases répétitives, ça peut vite devenir lassant. La synchronisation demandée peut aussi frustrer les moins bons en rythme.

Perso, je trouve que ce jeu a un sacré potentiel. Il ose mélanger plateforme et rythme d’une manière surprenante. Le côté musical booste vraiment l’immersion, et l’univers est hyper stylé. Mais il faudra que le rythme reste constant pour ne pas s’ennuyer. Si tu aimes bouger au son du beat et que l’idée de mener une révolte en dansant dans les tunnels te branche, fonce. Le jeu sort le 27 juin 2025, mais tu peux déjà tester la démo sur Steam ou PlayStation. Franchement, ça vaut le détour.