Freedom Wars Remastered, c’est le grand retour d’un jeu d’action dystopique qui mélange un peu de Monster Hunter et de science-fiction. Ce titre culte, sorti en 2014 sur PS Vita, avait tout pour plaire, mais la console elle-même n’a jamais eu le succès qu’elle méritait. Du coup, le jeu est resté dans l’ombre. Avec cette version remasterisée sur PS5 et PS4, il a enfin une chance de toucher un public plus large. Entre graphismes retravaillés et améliorations techniques, on y retrouve ce qui faisait sa force, même si le tout traîne parfois un peu en longueur.

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L’histoire se déroule dans un futur bien sombre. Après des catastrophes écologiques et nucléaires, l’humanité s’est repliée dans des cités-États souterraines, appelées Panoptiques, qui se battent pour les dernières ressources. La plupart des habitants sont des prisonniers condamnés à des peines absurdes qui peuvent atteindre des millions d’années. La seule façon de les réduire ? Combattre pour son Panoptique dans une guerre sans fin contre les autres cités et des envahisseurs technologiquement avancés. Ces ennemis viennent d’un endroit mystérieux et envoient des machines pour capturer les imprudents. Les affronter, c’est clairement le cœur du gameplay.

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Ce qui fait le charme de Freedom Wars, c’est son univers captivant et son gameplay nerveux. Mais, soyons honnêtes, ces deux points peinent à tenir sur la longueur. L’idée de départ est géniale, mais certaines mécaniques peuvent frustrer. Par exemple, au début, tu ne peux même pas courir en intérieur, et tu dois rester collé à ton androïde (un robot qui te surveille en permanence) pour débloquer des privilèges. C’est sûrement voulu pour te plonger dans l’ambiance oppressante, mais ça peut être pénible. Niveau combat, il y a plein d’armes différentes, mais le système de fabrication est assez simpliste. Rapidement, ça tourne en rond et ça devient répétitif.

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Le design des missions est lui aussi assez rigide. Hérité de la PS Vita, il est pensé pour de courtes sessions de jeu. Résultat : tu alternes entre de longs dialogues, des déplacements un peu fades dans les couloirs du Panoptique, et des quêtes de récupération interminables. Heureusement, quand tu passes enfin à l’action, les choses deviennent plus intéressantes. Tu pars au combat avec une escouade – soit des PNJ, soit d’autres joueurs – et affrontes des ennemis dans des missions de sauvetage ou d’élimination. Chaque membre de l’équipe a son propre accessoire, ce qui donne des combats dynamiques et visuellement stylés, même si la répétitivité finit par se faire sentir.

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Un gros point fort du jeu, c’est les épines, des sortes de grappins multifonctions. Tu peux les utiliser pour te déplacer, soigner tes alliés ou renforcer tes attaques. Ça ajoute de la verticalité et une vraie dimension stratégique aux combats. Tu peux aussi donner des ordres à ton escouade, et ils les suivent étonnamment bien. Quand tout fonctionne, les affrontements sont vraiment prenants. Mais globalement, les combats, que ce soit au corps à corps ou à distance, manquent un peu de finesse et de profondeur, surtout si tu compares à d’autres jeux du genre.

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Côté multijoueur, c’est là que le jeu prend vraiment vie. Remplacer les PNJ par de vrais joueurs, c’est clairement le meilleur moyen de profiter de Freedom Wars. Mais même en solo, le jeu reste jouable. On a été agréablement surpris par le système de classements entre les Panoptiques, qui fonctionne super bien. En plus, tu peux donner tes équipements inutilisés pour aider ta cité à monter dans les rangs, ce qui est assez gratifiant.

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Tu as le choix entre 47 Panoptiques japonais et une cinquantaine d’autres villes internationales, ajoutées après le lancement original. Ce système communautaire donne un petit côté compétitif sympa, et qui sait, on pourrait même avoir des extensions dans le futur.

Par contre, ça reste un remaster, pas un remake. Du coup, certains défauts de la version Vita sont toujours là. Les temps de chargement, par exemple, sont très présents. Même avec le voyage rapide, chaque déplacement implique quelques secondes d’attente. Sur PS5, où on est habitué à des chargements instantanés, ça fait un peu tâche.

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Visuellement, le jeu a son style : un mélange de futur sombre et de détails soignés. La bande-son synthétique colle bien à l’ambiance, et la version remasterisée ajoute des doublages supplémentaires. Mais à force, la voix robotique de ton accessoire peut devenir agaçante. Pendant les combats, entre les cris de ton perso, les ordres des alliés et les commentaires des accessoires, ça peut aussi devenir un peu cacophonique.

Côté personnages, on reste sur du classique. Ils manquent de profondeur et se limitent souvent à des archétypes déjà vus. C’est dommage, parce qu’avec un casting plus restreint mais mieux écrit, l’histoire aurait gagné en impact.

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Freedom Wars Remastered est une super occasion de redécouvrir ce jeu unique, avec ses idées novatrices et son gameplay addictif. Certes, les défauts hérités de la PS Vita – comme les temps de chargement et le côté répétitif – sont encore là, mais si tu cherches une expérience différente et immersive, ça vaut le coup de s’y plonger.

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