Chacun d’entre eux semble apporter des modifications intéressantes à la formule, des innovations petites mais intelligentes, et une compréhension profonde de ce qui rend le genre si attrayant.
Le jeu Killer Klowns From Outer Space incarne parfaitement ces aspects, en proposant l’un des meilleurs jeux asymétriques d’IllFonic à ce jour.
Ce jeu propose une boucle de gameplay familière au genre.
Sept joueurs humains doivent trouver rapidement une issue de secours dans un environnement donné, trouver les outils nécessaires (comme un bidon d’essence ou une bougie d’allumage de bateau à moteur), et accomplir une série de tâches pour finalement s’échapper de la carte tout en étant poursuivis par trois chasseurs.
Des rires étranges remplissent l’air tandis que les joueurs sont pourchassés de toutes parts.
Les gros pistolets à pop-corn se révèlent aussi mortels que ridicules.
Des membres non armés du complot transmettent des informations sensibles via la radio amateur.
Le jeu commence calmement avant de sombrer dans un désordre chaotique.
C’est exactement ce que les fans attendent de ce type de jeu.
Ce qui distingue Killer Clowns from Outer Space, c’est l’équilibre entre les rôles concurrents, qui se manifeste dès le départ par leurs différences essentielles.
Les humains peuvent piller des armes, des outils utiles (comme une boussole pour indiquer les points de sortie sur une carte), et des objets basés sur la santé et l’endurance pour prendre l’avantage sur leurs poursuivants clownesques.
En raison de leur petite taille, les joueurs humains sont rapides et peuvent se faufiler par les fenêtres et se cacher relativement facilement. Bien qu’il soit possible d’éliminer les clowns seul avec la bonne arme, faire partie d’un groupe plus important permet d’adopter des tactiques plus axées sur l’équipe pendant les affrontements.
Les Klowns, quant à eux, constituent une menace constante. Non seulement ils sont généralement plus robustes que leurs homologues humains et ont accès à des capacités puissantes, mais ils ont aussi le temps de leur côté. Si les joueurs humains ne s’échappent pas dans un délai de 15 minutes, ils seront pris dans une explosion surnommée la Klownpocalypse. Les joueurs de Klown peuvent accélérer ce processus en capturant les humains : ils les zappent avec un pistolet à rayons pour les enfermer dans un cocon de coton, puis les raccordent aux générateurs Lacky disséminés sur la carte, ce qui met un terme prématuré à la partie.
Cet équilibre des rôles s’étend également à leurs différents objectifs. Les Klowns peuvent bloquer les voies de sortie avec de la barbe à papa qu’il faut retirer pour interagir avec les sorties. Les humains, quant à eux, doivent être prudents car s’ils échouent à un test de compétence ou s’ils font du bruit, ils alerteront les Klowns de leur position. Cependant, tout espoir n’est pas perdu s’ils sont capturés, car la mort n’est pas toujours définitive. Les humains peuvent utiliser une machine de résurrection, agissant comme un sous-objectif, pour ramener leurs coéquipiers une fois par match.
Killer Klowns From Outer Space regorge de mécaniques de jeu variées mais interconnectées qui réussissent à maintenir un équilibre entre les parties. Je suis certain que cela évoluera à mesure que les joueurs découvriront de nouvelles stratégies avec l’expérience. Mais pour l’instant, aucun rôle ne domine l’autre dans une partie équilibrée, ce qui en fait l’un des jeux asymétriques les plus divertissants auquel j’ai jamais joués. C’est amusant de traquer des humains qui ne se doutent de rien et de les maîtriser avec un maillet géant. Utiliser les capacités particulières de Klown pour rattraper une victime en fuite est également gratifiant ; percer une voiture invisible ou les suivre à l’aide d’un chien en ballon vivant reste toujours amusant.
De même, trouver de nouvelles façons d’échapper aux Klowns en tant qu’adolescent rapide et agile est toujours excitant. Réussir un test de compétence en tant que dernier joueur vivant tout en entendant les pas des grandes chaussures à quelques mètres de là est exaltant. Affronter un Klown face à face alors qu’il ne vous reste qu’une seule balle, en sachant que si vous manquez leur nez en caoutchouc (leur principal point faible), vous serez confronté à un tir mortel de pop-corn, est tout aussi palpitant. Et même lorsque la mort est causée par une capacité ou une arme ridicule, je me retrouve toujours à rire de la situation plutôt que d’en être frustré.
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