Après avoir laissé entendre à mon entourage que le jeu serait probablement un Far Cry Primal réarrangé, force est de constater que c’est le cas et c’est plutôt réussi ! Voici le dernier jeu édité par Ubisoft et développé par (attention sacrée liste) Massive EntertainmentUbisoft ShanghaiUbisoft Düsseldorf et FoxNext..

Le contexte : Y a 5 enfants bleus plus grands que des humains classiques dans une salle de classe avec une bleue adulte qui leur apprend des trucs. Cependant, une des enfants bleus trouve que c’est assez désagréable d’avoir été enlevés quand ils étaient petits à leur clan et montre que le méchant (parfaitement générique avec une absence totale de subtilité quant au message qu’il dispense) est méchant. Elle se prend une balle dans la colonne, et forcément, est obligée d’avoir l’équivalent du reste de son temps de vie d’origine en ITT et ça donne une raison au personnage que l’on incarne, qui n’est rien de moins que son brother, d’avoir une dent contre les humains méchants et de reprendre contact avec ses racines Na’vi pour les fumer comme des saumons. On se retrouve au QG de la résistance et là…

« Que pleuvent les 86 et les chiens qui puent devant la porte automatique d’une supérette ! »

On est alors accueilli par elle qui nous fait un speech mi-gênant mi-community manager bullshit :

« Je te hais déjà. »

Je ne dévoilerai pas d’avantage l’histoire, même si le début n’est pas d’une originalité flagrante, donc passons directement au gameplay.
Far Cry, Far Cry à l’envers, Far Cry sous l’eau, Far Cry dans les airs.

Mais en vrai… c’est bien Far cry !

Un arc qui fait le bruit d’un sniper, un autre arc tellement énervé qu’on dirait qu’il tire des gros Sol-Sol désagréables, il fait passer l’arme automatique qu’on pique aux méchants humains pour un lance pierre fatigué.
Puis y a une fronde qui lance des mines qui fait exploser des méca dans un calme total.
Il y a du craft de stuff qui augmente les stats, de la cuisine, du ramassage de ressources qu’on peut utiliser pour nous ou offrir aux tribus pour obtenir des récompenses.
Des camps à dépeupler avec tout notre arsenal de Na’vi énervé. BREF c’est Far Cry mais pas sur terre ni avec des humains, c’est sur Pandora et artistiquement, ça ne peut qu’être dépaysant !

Et là BAM !

 » Ah bah c’est pas la Dordogne ! LA ON EST BIEN « 

De toute façon, sur une licence comme Avatar, c’était évid…

 » Ha. »

« Ne zoomez jamais sous peine de perdre de l’audition des yeux. »

Parfois, quelques screen valent mieux que 1000 mots.

« C’est des noix… n’est-ce pas ? Ne zoomez pas. »

Alors ça ne retire rien à la beauté globale du monde ! Il y a réellement des panoramas grandioses et une BO aux petits oignons qui n’a absolument rien à envier à celle des films. Elle accompagne à la perfection les combats et autres crapahutages dans la pampa de Pandora.

Je ne m’attendais à rien et je suis quand même… pas déçu du tout. Et pourtant, je ne suis absolument pas fan de la première heure d’Avatar, mais alors vraiment pas du tout.
Par contre, j’ai fait les Far Cry et si vous aimez la recette comme je l’aime, vous ferez ce jeu peut-être sans grande conviction au départ. Mais, comme d’habitude, on est vite pris par la folle envie de devenir le BOSS de la pampa et d’éclater tout ce qui bouge. C’est juste que, cette fois, j’vais éclater des trucs sur une autre planète avec la bénédiction de Eywa.

T’aimes Avatar et Far Cry ? Do it.
T’aimes Far Cry ? Do it
T’aimes Avatar ? Juste ferme les yeux quand tu tabasses des animaux pour ramasser d’la bidoche, de toute façon Eywa est d’accord et DO IT !

Disponible sur : PlayStation 5, Xbox Series, Amazon Luna, Microsoft Windows. Disponible aussi via le Ubisoft+ (14.99€ par mois).

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